J’ai rêvé que j’avais dans le ventre un serpent qui avait avalé un chat…

J’ai rêvé que j’avais dans le ventre un serpent qui avait avalé un chat…

Prélude : Je n’ai pas trouvé d’image de serpent qui avait avalé un chat. Je trouvais que le Petit Prince était tellement plus poétique qu’une simple image de serpent.

C’est pas une blague, j’ai vraiment rêvé que j’avais dans le ventre un serpent qui avait avalé un chat. C’était vraiment super bizarre et assez affreux. J’ai fait ce rêve la veille de l’annonce du diagnostic. Pas le diagnostic du cancer, mais le diagnostic post-opératoire « chimio/pas chimio/on a tout enlevé/on doit réopérer car y a encore des cellules cancéreuses dans le sein. »

Je vous dis vite en passant que le diagnostic post-opératoire, quand il n’est pas très positif (c’était mon cas) est 3 fois plus trash que l’annonce du cancer. C’est pas un 3 tonnes dans la gueule, c’est un 6 tonnes + un coup de massue sur la tête.

Je me disais que c’était important d’utiliser des images pour celles qui connaîtront le même trauma. Surtout qu’elles ne s’inquiètent pas. J’espère qu’au moment où elles liront mon blog, il y aura déjà le « happy ending » mais ça n’empêche qu’au moment même, c’est juste terrible.

Revenons au rêve avant de revenir aux 6 tonnes et à la massue. Je ne suis pas du tout versée dans la signification des rêves alors je n’avais aucune idée de ce que ça pouvait bien vouloir dire quand je me suis réveillée. J’ai même pas essayé de regarder dans un livre. La seule chose que je sais, c’est que selon Freud, le serpent dans les rêves est un symbole phallique mais dans mon cas, ça n’avait rien à voir !

C’était super bizarre, j’avais dans mon ventre ce serpent qui avait avalé un chat. Il était gluant et coincé dans mes intestins. Ce qui était un peu horrible, c’est que pour m’en débarrasser, il fallait que je le refourgue à quelqu’un. Il fallait qu’il trouve refuge dans un autre ventre. Je ne pouvais pas juste le sortir de moi et le tuer, il devait continuer de vivre dans un autre être humain.

Bref situation impossible à résoudre. Heureusement, le rêve s’est arrêté et je me suis retrouvée à faire du ski nautique sur Westheimer Road, une rue kilométrique à Houston. Je vois pas le rapport mais bon…

Pour comprendre la signification de ce rêve, je dois vous raconter ma journée. Je vais parler au passé car c’était avant-hier.

J’avais assez bien dormi mais j’étais assez « serrée » au réveil. Je me sentais un peu nerveuse, en fait je ne sais pas trop comment décrire comment je me sentais mais ça n’avait rien à voir avec les 5 jours de rêve que je venais de passer entre l’opération et la diagnostic post-opératoire. Je vais d’ailleurs y consacrer un blog car il y a plein de leçons à tirer et ce serait dommage de ne pas vous en faire profiter. C’était entre l’estomac noué, la tension basse, une envie de faire les 100 pas et une envie de gerber. Bref pas au top de ma forme.

Heureusement que Marie venait pour le déjeuner avec Archibald et Olympia. J’ai répondu à quelques mails, j’ai laissé quelques messages, j’ai continué à corriger quelques fautes de frappe et ajouter des accents sur le blog. Je dois vous avouer que je voulais tout poster avant le diagnostic post-opératoire donc il y a encore des améliorations à faire.

Marie allait me changer les idées car l’attente devenait longue, j’avais rendez-vous avec Docteur Derek, le chir, à Saint-Pierre à 15.30. C’est fou le psychosomatique, j’ai la nausée en écrivant ce blog, je me sens exactement comme avant-hier, en même un peu pire mais il faut que je sorte tout ça en écrivant parce que c’est vraiment dur.

J’ai rencontré Marie et son mari Arnaud quand nous habitions à Houston. Arnaud travaillait avec Didier. Ça a tilté en trois secondes et demi. Archibald a 6 ans et Olympia presque 6 mois. Je pourrais écrire de nombreux postes pour vous raconter à quel point ils sont « famille ». Marie, c’est comme ma sœur, et ses enfants, c’est comme mes enfants. J’étais donc au bonheur de les accueillir pour le déjeuner. Petite anecdote car je rigole encore, Marie est aussi dans la nutri et avait acheté un délicieux déjeuner qu’elle avait installé dans son coffre à part que par distraction, elle a pris une autre voiture. Le déjeuner a donc cuit chez elle en plein soleil, et nous avons « secoué » mon frigo et préparé un déjeuner plus que sympa. J’ai dû m’allonger sur le comptoir de la cuisine car je me sentais mal, les heures passaient et j’attrapais la nausée.

Après le dej, on s’est installés au bord de la piscine et avons échangé « l’essentiel » avec Marie pendant qu’Archi télécommandait son bateau électrique dans la piscine. Vite vite du vernis à ongle sur les orteils avant le rendez-vous et c’est le moment de partir.

La route vers Saint-Pierre me rend malade, je déteste cette route. Didier est avec moi évidemment. J’avais une nausée épouvantable. En route vers l’accueil pour prendre notre 100ème ticket de la semaine pour nous enregistrer. Direction clinique du sein. Je me sens exactement comme si j’allais passer un oral à l’unif, c’était super bizarre. Je ressentais une peur paralysante. Je pleure dans les couloirs vers la clinique du sein.

A quelle sauce allais-je être bouffée ?

La seule chose qui me rassure, c’est que Docteur Derek est tellement extraordinaire que nous prendrons bien le temps de discuter de tout comme au premier rendez-vous.

J’écris un message à Math de la salle d’attente. Math comprend tellement bien, elle a connu le même combat et son humour déjanté me fait tellement de bien.
« Math, je vais gerber, je ne me suis jamais sentie aussi mal. On dirait que je vais passer un oral, en bien pire. »
« Localise la poubelle tout de suite. Je suis de tout cœur avec toi. »
« Elle est juste devant moi. »
On s’envoie des photos de poubelles de nos salles d’attente respectives. Débile mais ça fait du bien !

« Madame Remy, c’est à votre tour. »

Trop triste, ce n’est pas le beau bureau du Docteur Derek mais on se retrouve dans une petite pièce où il fait « malade ».
« Docteur Derek, j’ai la même sensation que quand je devais passer des oraux à l’unif. »
« Madame Remy, vous avez votre carte d’étudiante ? Je vais vous remettre les feuilles pour que vous puissiez vous préparer. »
« Non, franchement, je vous jure, je me sens hyper mal, je vais d’ailleurs restée allongée. »

Il check mon pouls, apparemment tout va bien, mais le pouls ne dit jamais comment on se sent “à l’intérieur.”

« Alors, les nouvelles sont mitigées, il y en a des bonnes et des mauvaises. »
Pas le temps d’indiquer ma préférence, on me balance la bonne nouvelle.
« Vos ganglions sont intacts, il n’y a pas de métastases ailleurs. C’est une excellente nouvelle. »

Je vous dis juste que j’essaie de retranscrire mot pour mot les paroles de Docteur Derek mais à vrai dire, tout était hyper décousu dans ma tête que je ne me souviens pas exactement donc si Docteur Derek tombe sur ce blog, je lui demande de m’excuser si ce n’est pas tout à fait les mots qu’il a utilisés.

Didier, l’étudiante, Valérie l’infirmière et Docteur Derek ont l’air de trouver la nouvelle plutôt bonne mais je l’ai à peine entendue car je savais qu’il y avait des mauvaises qui suivaient. Je me lève et décide de m’installer à côté de Didier pour les mauvaises.

« La mauvaise, c’est que le labo a trouvé des cellules cancéreuses dans les marges de sécurité et qu’il faudra donc faire une reprise chirurgicale. »

Reprise chirurgicale ? Ils ont toujours des termes qui font finalement moins trash que la réalité. Dans mon cas, comme j’ai des seins tellement mini, y a plus rien à gratter. La reprise chirurgicale, c’est donc une mastectomie. Je vous parlais du 6 tonnes et de la massue. C’est juste à ce moment que je me les suis pris.
« Docteur Derek, enlevez-moi les deux. Je ne veux plus jamais revivre la même chose. Plus jamais. »

Et c’est à ce moment-là que tout est devenu confus, je n’arrivais plus à me concentrer. J’avais l’impression d’entendre des sons qui ne formaient pas des phrases. Valérie l’infirmière répondait à des coups de fil pendant la conversation, je n’arrivais pas à me focaliser sur les paroles de Docteur Derek. Ça a toujours été mon problème, impossible de me concentrer quand il y a deux conversations dans la même pièce.

Je vous fais un bullet point car c’était tellement décousu pour moi que je ne peux pas faire autrement. Didier, lui, avait l’air de tout comprendre. Ce que j’ai détesté pendant ce rendez-vous, c’est que ce n’était que « masculin ». Je n’ai aucun reproche à faire à qui que ce soit, mais je n’entendais que du « masculin ». Didier et Docteur Derek avaient l’air d’être sur la même longueur d’ondes. Moi, j’étais complètement à côté de la plaque.

  • « Madame Remy, vous devez retenir une chose très importante de ce rendez-vous, votre pronostic vital n’est pas engagé. » Est-ce qu’il venait de dire que je n’allais pas mourir ?

Ça partait dans tous les sens. Nous avons parlé de l’Oncotype, le fameux test qui dira si je dois faire de la chimio ou pas. J’ai oublié de vous dire que je suis dans une “zone grise”. Chimio/pas chimio ? Ce n’est pas clair alors le test le dira. Attente : 3 semaines. Nous sommes des patients, donc nous devons patienter. J’ai commencé à le comprendre et même à apprécier l’attente, et je n’avais jamais fait le rapprochement entre patient et patience. Pas sûre que vous l’aviez fait non plus…

Après, c’était une cascade de propos rapidos :

  • Pas assez le lard sur mon ventre pour reconstruire ;
  • Y aura plus de peau ;
  • La reconstruction est TOUJOURS possible (ce propos était FANTASTIQUE et m’a comblée de joie) ;
  • La reconstruction est pénible, il peut y avoir des complications ;
  • La reconstruction, ce sera pour plus tard car si vous avez de la chimio, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir une complication ;
  • Il faut toujours rencontrer 2 à 3 plasticiens ;
  • Certains plasticiens préfèrent glisser des prothèses à des femmes en pleine santé… Une reconstruction mammaire après une mastectomie c’est tout à fait différent ;
  • C’est trop tôt maintenant, le plasticien vous demandera si vous allez avoir de la chimio, des rayons, … il ne pourra pas vous répondre avec précision sans avoir toutes les infos ;
  • Ne prenez pas de décision à chaud Madame Remy, on ne prend jamais les bonnes décisions à chaud, donnez-vous le temps -> oui, mais moi je voulais tout savoir sur les reconstructions et être rassurée car j’étais tétanisée ;
  • Je ne vais pas vous enlever l’autre et vous laisser vous balader avec une peau pendante pendant un an, ce sera traumatique ;
  • Docteur Derek, ça fait trois semaines que je parle à des femmes qui ont fait une double mastectomie et elles me disent toutes de le faire. Madame Remy, vous n’avez pas parlé aux femmes pour qui ça a été plus traumatisant. Prenez le temps de réfléchir.

On a encore parlé encore plus rapido de la femme, des reconstructions, du couple mais pas comme je voulais. Docteur Derek regardait tout le temps Didier dans les yeux, je me suis sentie exclue. Ils n’ont pas de sein alors je ne sais pas si ils peuvent comprendre l’impact de la mauvaise nouvelle. En fait, je suis sûre que Docteur Derek le comprend parce qu’il a dû voir des centaines de femmes dans la même situation, j’espère juste avoir l’occasion d’en parler plus longuement avec lui.

Je fais une petit parenthèse. Je ne voulais pas commencer à appeler plus de femmes ou me rendre à la Vie-là ou à Chirec pour rencontrer des femmes qui avaient vécu la même chose. J’avais mes copines plus proches qui étaient passées par là mais c’était encore trop tôt pour me rendre dans ces centres. Je voulais plus faire confiance à une petite équipe médicale et ne pas me disperser. 

De même que pour tous les liens et articles que j’ai reçus, je me suis sentie un peu submergée, la seule chose que je voulais, c’était écrire mon blog. Je vais encore un peu attendre. Ma chère et tendre amie Valérie m’a convaincue ce matin d’appeler une personne à la Vie-là, et m’a envoyé le numéro d’une amie en pleine reconstruction. Je vais faire confiance à Valérie et appeler ces deux personnes.

Pour revenir au rendez-vous, je suis repartie paumée, complètement paumée. J’avais juste envie qu’une femme ou un homme me serre dans les bras, quelqu’un qui comprend que perdre un sein, c’est très grave.

Je dois vous communiquer une information très importante pour que vous compreniez mon grand désarroi. Docteur Derek fait dans la dentelle, il m’a reconstruit un sein magnifique après la première opération. Même s’il a enlevé un morceau de 7*3*2 cm, son travail était superbe. J’ai un sein tout mignon avec un mamelon haut placé, bombé juste comme il faut. Il m’avait dit que je serais surprise par le résultat, il avait raison. Ce sein est superbe, 100 fois plus beau que le sein en bonne santé. Je me suis même dit que je m’offrirais une petite intervention pour qu’il matche celui qui avait été refaçonné par le Docteur Derek. Je n’ai pas pu lui dire que ça avait été ma grande joie après l’opération, j’étais si heureuse que même mutilée, je me sentais encore si féminine avec cette nouvelle poitrine. J’aimerais vous la montrer et je suis sûre que beaucoup de femmes qui passeront par là préfèreraient voir la photo mais je ne pense pas que ce soit approprié pour tout le monde. Je montrerai donc la photo sur demande si elle peut donner de l’espoir à celles qui passent par là.

Tout ce beau travail s’envole en fumée. Ça valait bien la peine ! En fait OUI, ça valait vraiment la peine. Je vais gagner trois semaines, trois semaines où je me sentirai encore femme. Je sais que vous vous dites que je serai toujours une femme, mais à l’heure actuelle, je sens que je perds ma féminité. Tous les jours, un petit peu…

En sortant de la clinique, on tombe sur Docteur Douceur, elle nous reçoit dans la salle de mammo. Didier voit enfin à quoi ressemblent ces machines qui nous écrasent les seins. Elle me rassure et me confirme qu’il fallait que je prenne mon temps et que je ne prenne pas des décisions à la hâte. Docteur Derek avait raison.
C’est important d’avoir une équipe composée des deux sexes.

Direction sortie, je m’arrête au milieu de couloir et j’éclate en sanglots. Didier ramène un vrai zombie à la maison. Il me demande ce que je veux manger. Je ne veux pas rester à la maison. J’ai envie d’un steak frites et une coupe de champ’ pour me changer les idées.

Il y avait 25 messages demandant des nouvelles du diagnostic post-op et voilà ce que nous avons répondu en faisant des copier-coller. C’est Didier qui a tapé, je ne sentais plus mes doigts.

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Merci de vos nombreux messages de soutien! Je me permets de faire une réponse générale par souci d’efficacité! 

Bon, pour commencer je dois bien dire que je suis très sonnée et triste… 
Du bon et du mauvais lors du RV cet aprem:
Bon: rien à signaler aux ganglions, donc pas de métastases et ‘à priori’ pas de dispersion du cancer au-delà du sein.
Mauvais: le sein est plus touché que l’on pensait, et donc ablation complète à faire d’ici 2-3 semaines. J’hésite entre le 12 ou le 19, j ai vraiment envie de me changer les idées et faire un petit voyage avant de repasser sur le billard. 
Moyen: il veulent faire un Oncotype (test génétique des cellules cancéreuses) pour décider si chimio oui ou non car difficile à juger en l’état. 
Donc encore trois semaines de doute avant de savoir…
On ne parle pas encore de reconstruction, ni ablation de l’autre, c est prématuré, une chose à la fois. 
Kiss kiss
PS j’ai envie d’un steak frites donc on se fait une petite sortie avec William ce soir.
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J’étais assommée. Je ne sentais plus mon corps, je ne sentais plus rien, je flottais, j’étais un automate. Un automate désespéré. Je me suis endormie en pleurant. Didier dormait déjà mais il s’est réveillé pour me tenir la main.

Fast forward. Le lendemain, j’ai appelé Valérie l’infirmière, j’avais besoin de parler. Je lui ai dit que j’étais désespérée qu’on n’ait pas assez parlé de l’aspect « féminité » parce que pour moi, il y a juste cela qui compte pour le moment. Je suis sûre que vous vous dites tous que le pronostic vital est bien plus important, vous avez raison but it doesn’t feel that way pour moi.

Je lui ai demandé de passer la dernière de la journée pour le prochain diagnostic post-op parce que maintenant, je sais que c’est beaucoup plus dur que l’annonce d’un cancer. Je voudrais passer le temps nécessaire avec Docteur Derek pour poser toutes les questions et parler juste de mes seins. Avant-hier, il avait besoin de me cadrer, il avait raison, ce n’était pas juste de dire « enlevez-moi l’autre dans la foulée. »

Pour revenir à mon rêve, le serpent mortel qui avait avalé un chat, c’était le sein « mortel ». De même qu’il fallait sortir ce serpent de mes intestins, il faut me couper le sein. Le serpent dans mon rêve, il fallait qu’il trouve refuge dans les intestins de quelqu’un d’autre. Je ne vois pas le rapprochement avec le sein, tout ce que je peux vous dire, c’est :

  • D’apprendre à vous palper les seins,
  • De faire vos mammos dans les temps (je ne veux plus JAMAIS entendre “Je suis complètement en retard, ça fait 3 ans que je dois la faire”),
  • De vous occuper de vous (c’est le fameux self care en anglais, de manger sainement, de dormir assez et de ne pas vous laisser envahir par le stress au travail),
  • De vous éloigner de toute relation toxique,
  • D’être toujours “aligné(e)”,
  • De célébrer la vie et être reconnaissant d’être en bonne santé.

Il fallait que tout ça sorte, c’est le blog le plus pénible à écrire. Tant de larmes et de rage. 

Aujourd’hui, nous allons chez Toujours Belle pour voir la lingerie et les maillots puisque j’aurai besoin d’une prothèse avant la reconstruction. De plus, j’aimerais poser des questions sur les perruques. Cheveux naturels ou synthétiques ? Je mets peut-être la charrue avant les bœufs mais je préfère me préparer, ça me rassure. Chacun réagit différemment. Hier, j’ai entendu qu’on pouvait faire des perruque à partir de ses propres cheveux et c’était mon petit rayon de soleil.

J’arrive au bout de mon blog et ça va beaucoup mieux ! Cette écriture est magique !

XO
Delphine

8 Comments
  1. Que te dire, à part que je suis là derrière mon écran à avoir envie de te prendre dans mes bras pour te consoler. J’espère que tu auras tout le soutien dont tu as besoin pour franchir cette étape. Je t’embrasse fort fort

    1. Ma chere Marianne, merci pour ton adorable message! Comme c’est touchant. J’ai tellement de soutien, c’est juste formidable! Ce blog me permet d’avoir une super connection au monde exterieur parce que je n’ai pas trop envie de rester des heures au telephone alors ca me permet de donner des news de maniere groupee et d’exterioriser tout ce que je ressens, c’est magique! Merci merci de tout coeur pour ton adorable message!

  2. xoxoxo from Houston – delphine – you are so loved! you are so strong! healing prayers for you!

    1. Thank you so much my sweet friend! I hope someone will translate one day for me. My dream is to help all the women who will live the same experience. I hope you understand a few words! Otherwise Google translate does a stunning job! Lots of love from Belgium. I hope I can still swing by this summer!

  3. Merci Delphine
    Tu as du talent d écrivain, tu es forte, tu es tellement féminine,…aie confiance en toi,… tu t en sortiras !!!
    Bon courage
    Cendrine

    1. Euh! Pas tout a fait sure!! C’est pas de la grande litterature mais c’est mon petit moment de bonheur. Ma petite capsule ou j’oublie tout et soit, je ris, soit je pleure et ca me fait du bien. Je suis ravie que ca plaise et mon reve est que ce blog aide de nombreuses femmes! Merci de tout coeur pour ton adorable message!

  4. Je serai de tout coeur avec toi le 12 juillet. J’embrasse tres fort. Big hug Delphine.

    1. Merci ma chere Sandy! Trop chouette d’avoir des encouragements du Canada et de recevoir toutes les petites photos de la famille! J’etais au bonheur d’ecouter tes messages er admirer toutes les photos! Je te laisse un petit message tout bientot! Top top pour tes etudes, quelle bonne idee, c’est trop gai d’apprendre et de retourner a l’ecole!

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