Ep 56 - Trouver ce qui nous fait du bien pour gérer au mieux notre maladie.

Ep#56 - TROUVER CE QUI NOUS FAIT DU BIEN POUR GÉRER AU MIEUX NOTRE MALADIE. Céline

J’ai reçu un message de Céline il y a un an, je m’en souviens comme si c’était hier. 36 ans, de jeunes enfants. Pour elle, le cancer était synonyme avec fin, avec mort et on peut parfaitement la comprendre, elle avait un passé tellement lourd avec cette maladie ayant perdu sa mère, sa grand-mère et sa meilleure amie en 3 ans. Comment ne pas associer, comment ne pas se dire que sa propre issue sera la même ? 

Je me souviens avoir ressenti de la colère contre cette maladie quand j’ai reçu son message et me dire « mais, est-ce que ce foutu cancer peut pas foutre la paix (désolée pour le choix des mots) à cette jeune femme qui a déjà perdu 3 personnes proches ? »

Elle a été accompagnée pour gérer tout cela et surtout retrouver espoir et confiance en la vie. Pas à pas, elle a regagné confiance, ce cancer n’allait pas la foutre à plat, les traitements oui mais pas le cancer. Céline n’a pas arrêté de se mettre en mouvement, faut dire qu’elle avait une culture sportive depuis toujours mais elle dit aujourd’hui que la course à pied a été sa manière de gérer toute cette angoisse et de passer à travers cette tempête. C’était son échappatoire a elle, sa petite bulle où tête et corps ne faisaient plus qu’un, où tout semblait s’aligner et elle oubliait le temps de sa course qu’elle était malade. 

Et puis indéniablement, quand on court, on se prend un méga shoot d’endorphines qui nous rend euphoriques. Je réalise bien que la course à pied n’est pas donnée à tout le monde et perso, je suis vraiment pas fan, il fut un temps où j’adorais. Mais j’insiste plus sur le fait de trouver cette échappatoire, cette petite bulle qui nous fait du bien, qui nous ressource, ce moment où on se sent bien ou mieux parmi tous ces traitements. Que ce soit de la marche, de l’art-thérapie, du Reiki, ce moment qui nous fait sortir de cet état de malade. 

Avec le sport mais avec beaucoup d’activités, c’est aussi chouette de se fixer des petits défis et de célébrer des petites victoires. Céline se sentait dans la vie et elle était heureuse de ne pas mettre sa vie entre parenthèses. 

On parle également d’acceptation, accepter que le corps ne soit plus aussi performant alors qu’on est si jeune, accepter ce chemobrain et cette fatigue terrible de l’après, accepter que les traitements ne soient pas finis et qu’il y en a encore pour x années d’hormono. On a aussi parlé du sentiment d’imposteur qu’elle a ressenti « T’arrives à aller courir et tu travailles pas, c’est que ton cancer n’est pas si grave ».

J’aimerais terminer par dire ceci, on ne sait jamais ce qu’une personne peut vivre loin loin à l’intérieur… le cancer était terrifiant pour Céline à cause de son passé et la course à pied lui a permis de passer à travers cette tempête de la manière la plus positive possible. Ça vaut vraiment la peine de comprendre ce qui drive une personne et c’est toute la richesse de mes échanges avec mes invites. Quelle joie de pouvoir aller au cœur de chacun et d’échanger sur ce qui les anime au plus profond d’eux-mêmes. 

Merci à Céline et bonne écoute à tous.

En terme de temps, de travail et de moyens, ce podcast représente un énorme investissement. Un effort qui m’est rendu au centuple grâce à tous vos mots doux, vos écoutes & vos commentaires. 

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