Ep#8 - Isabelle (laboratoire Ozalys)
Allez zou, vainquons les tabous des cancers féminins.
Quelle chance j’ai de pouvoir accueillir Isabelle Guyomarch. Alors Isabelle a tout plein de casquettes et je trouve ça toujours intéressant d’aborder un sujet sous différents angles… elle a la casquette de l’auteure du livre Combattante publié aux éditions Cherche Midi, celle de l’ex-patiente, celle de la cheffe d’entreprise et fondatrice du Laboratoire Ozalys et celle de la militante et porteuse d’espoir comme nous l’avons entendu dans l’intro. Tout un programme !
Rentrons dans le vif du sujet sans plus attendre… Quelles sont les places de l’intimité, de la féminité et de la sexualité quand on a souffert d’un cancer ? Sujet bien trop souvent tabou… et très malheureusement à tort.
Le cancer et tous les traitements lourds, et principalement l’hormonothérapie, altèrent de manière considérable la féminité. Ils peuvent taxer l’intimité, la sexualité, ils peuvent avoir des conséquences lourdes au niveau uro-génital parce qu’on ne parle pas simplement de sècheresse vaginale mais d’un ensemble d’effets secondaires comme l’incontinence urinaire, l’atrophie vaginale, les douleurs pendant les rapports, l’arrêt de la sexualité et/ou la dépression pour certaines, mais, mais, mais… il y a des solutions et Isabelle est là pour en parler avec nous. Elle est là pour lever les tabous et permettre aux femmes d’avoir accès a cette information bien précieuse.
Elle va notamment nous parler du fameux laser fractionne Co2. J’ai voulu lui donner la parole pour que vous puissiez aussi, à votre tour, prendre la parole auprès de votre médecin, auprès de vos amies, de vos amies sœurs de combat, auprès de toute personne désireuse de faire bouger les lignes.
Plus nous en parlons, plus nous serons informées, plus nous pourrons faire bouger les choses.
Elle nous dit et je trouve cela formidable que c’est un enjeu de santé publique que d’aider les femmes à supporter l’hormonothérapie et être dans les meilleures conditions de prévention de récidives. Je la rejoins sur toute la ligne. Parlons-en, parlons-en, parlons-en, je ne le répéterai jamais assez, pour que les médecins et les hôpitaux s’équipent et que des millions de femmes puissent traiter ces effets secondaires en ayant accès a ces nouvelles technologies. C’est fondamental.
A côté de son combat pour lever les tabous, Isabelle gère son bébé, le laboratoire Ozalys, c’est une belle histoire parce qu’il est né de l’océan de solitude qu’elle a ressenti après son cancer. Le fameux après-cancer qu’on sous-estime quand on est en plein dans la maladie. C’est de ce grand désarroi qu’est né son besoin incompressible d’engagement auprès des femmes touchées par le cancer. Et c’est cet engagement qui lui a permis de se relever. Voilà un bel exemple de résilience, elle a donne un sens à sa maladie, elle a donne un sens à ce grand vide ressenti après tous les traitements.
Ozalys et sa gamme de 11 produits d’hygiène et de soin de haute conception ont été pensés par une femme qui a eu le cancer, pour les femmes qui ont le cancer et qui sont touchées par les effets secondaires des traitements anti-cancéreux. J’ai eu la chance de pouvoir tester tous les produits. Je reprends un slogan que tout le monde connait « Essayer c’est l’adopter » !
On a vraiment besoin de personnes comme Isabelle pour lever les tabous de l’intimité de celles qui ont un cancer féminin. Faisons comme elle… allez allez zou, que les langues se délient !

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