Wow quel épisode. J’ai demandé à Marie de témoigner parce que j’ai la certitude que son histoire va résonner auprès de tant de femmes. Comme beaucoup d’entre nous, Marie avait lu tous les témoignages hyper déprimants sur l’hormono si bien qu’elle pensait que c’était quasi une fatalité de prendre du poids, d’avoir mal aux articulations, d’être fatiguée et j’en passe, et en plus son oncologue abondait dans ce sens en lui disant “Ah oui, toutes les femmes me disent ça”. Franchement pas top la toubib, elle ne semble pas connaître les soins de support, ni être désireuse de chercher des solutions avec sa patiente.
L’hormonothérapie et sa mauvaise réputation
Ce qui me rend malade avec tous ces commentaires si négatifs sur ce traitement qui reste la clé de voûte du traitement contre le cancer du sein hormonodépendant, c’est que les femmes flippent tellement avant même de commencer et j’étais pareille, exactement la même.
Le déclic pour reprendre le contrôle de son hormono
Si j’ai invité Marie, c’est parce qu’elle a un message très fort. Elle nous dit avoir subi son parcours du cancer, elle a été le parfait petit soldat mais suite à un déclic qu’elle vous racontera, elle a décidé de reprendre le contrôle de son hormono en arrêtant de croire que tout ce qui lui arrivait (prise de poids de 18 kilos, douleurs articulaires, alimentation émotionnelle…) étaient une fatalité et qu’il n’y avait pas moyen de sortir de tout cela. Elle a mis en place plein de petites choses aux grands effets.
Un désir profond de reprendre les rênes de sa vie et d’aimer à nouveau son corps ! Aimons-nous notre propre corps ? Comment parlons-nous à notre corps ? Comment le traitons-nous ? Après tant d’épreuves, de mutilations, pas évident d’aimer, ou d’aimer à nouveau son corps. Notre corps qui a tant enduré mais qui nous a portés aussi, c’est tout un cheminement et nous la suivrons dans le sien. Elle nous parlera d’activité physique douce et plus précisément la marche, d’alimentation intuitive, de son ex-addiction au sucre, de sa perte de poids importante, de comment elle a pris soin d’elle et surtout surtout comment elle se sent aujourd’hui libérée d’un poids au sens propre comme au sens figuré et c’est merveilleux !
Nous avons aussi parlé de l’injonction à faire quelque chose d’extraordinaire de sa maladie, d’invalidité, de reconstruction à plat. Un beau partage plein de sincérité, de générosité et d’amour. D’amour de la vie, d’amour de ce qui “est” sans devoir faire quelque chose d’extraordinaire !