Ep#21 - Docteur Patrick Puttemans.
LES ANNÉES PASSENT... QU'EN EST-IL DE NOTRE VAGIN ?
LES ANNÉES PASSENT, QU’EN EST-IL DE NOTRE VAGIN ? Un titre un peu choc pour une période un peu particulière. La ménopause… ah cette ménopause, ce mot que nous n’aimons pas, ce mot qui rime avec bouffées de chaleur, vapeurs, prise de poids, sécheresse vaginale, perte de libido, ostéoporose, rides, douleurs articulaires, fuites urinaires. Pas glamour pour un sous, pas sympa du tout. Et se dire que comme on vit beaucoup longtemps qu’il y a 100 ans, nous les femmes on passe 44 pourcent de notre vie en ménopause, vous vous imaginez? J’avoue que j’avais jamais vu cela de cet angle-là et j’ai même souri.
Alors attention, attention, la ménopause n’est pas une période horrible pour toutes les femmes. La prise de poids, les vapeurs, la sécheresse vaginale et j’en passe ne sont pas des fatalités pour toutes les femmes, loin de là, beaucoup rapportent qu’elles s’épanouissent même à tous les niveaux après la ménopause. Nous sommes toutes différentes et il n’y a donc pas de généralité à faire.
Si j’ai décidé de faire un podcast sur la ménopause et plus particulièrement l’état de notre vagin a cette période de notre vie, c’est parce que j’en ai ras-la-casquette des idées reçues, des idées préconçues et encore plus des tabous. Aujourd’hui, nous allons les lever ensemble parce que beaucoup de femmes souffrent en silence et n’osent pas parler de tous ces petits désagréments de la ménopause et nous ferons bien évidemment la distinction entre ménopause naturelle et ménopause induite par les traitements anticancéreux et notre chère hormonothérapie qui nous veut du bien pour faire chuter les récidives mais un peu moins quand il s’agit de l’état de notre vagin mais ce qui est super cool aujourd’hui, c’est que vous allez repartir avec le sourire car il y a des solutions et on n’en parle pas assez.
Docteur Puttemans va nous donner beaucoup de pistes et beaucoup de solutions avant de parler du laser vaginal Mona LisaTouch. Parce qu’il y a beaucoup de solutions qui fonctionnent très bien avant d’envisager le laser. Je tenais a insister la-dessus. Nous aurons également sur le podcast tout bientôt une autre gynécologue, sexologue aussi qui travaille a GR, qui nous parlera plus en détails de toutes ces solutions, ainsi que tous les aspects plus psychologiques tels que troubles de l’image du corps, de la libido, du désir. Comme Docteur Puttemans, elle est extrêmement rassurante, douce, compréhensive et a les bons mots pour aider et déculpabiliser les femmes
Aujourd’hui focus sur les aspects plus physiologiques, nous allons nous concentrer sur le fameux laser vaginal Mona LisaTouch qui fait des miracles pour ce fameux syndrome que nous appelons SGUM, moi je le retiens en pensant à chewing gum, donc SGUM, SGUM, syndrome génito-urinaire de la ménopause. Avant ce charmant syndrome s’appelait l’atrophie vulvo-vaginale, je sais pas si c’est plus cool, mais on a constate que la vessie en prenait un coup aussi donc ils ont ajoute le urinaire, ah bein oui, la vessie a aussi besoin d’œstrogènes qui manquent cruellement quand on est en ménopause. C’est donc tout le plancher pelvien qui se retrouve en manque de nos bonnes hormones les œstrogènes.
Ce qui est bien pour les femmes qui n’ont pas eu de cancer hormonodépendant, c’est qu’il y a une thérapie hormonale de substitution possible pour atténuer les symptômes telles que les bouffées de chaleur, la sécheresse, les insomnies et un tas d’autres joies, plus ou moins intenses, mais la merde, c’est pour celles qui ont eu un cancer du sein hormonodépendant qui se retrouvent en super ménopause induite et qui ont l’impression de s’etre pris 20 ans en une année dans le plancher pelvien. De nouveau, excusez-moi si je me répète, ce n’est pas une fatalité pour toutes les femmes! Le but ici est d’en parler et d’informer pour que celles qui se sont concernées se sentent moins seules et sachent qu’il y a des solutions.
Des solutions révolutionnaires même parce que le laser vaginal Mona Lisa Touch apportent des résultats révolutionnaires pour certaines. Vous avez constate que j’ai mentionne la marque deux fois mais je n’ai absolument aucune espèce d’affiliation avec cette boite, ni avec le docteur Patrick Puttemans. Pour la petite histoire, j’étais tétanisée par cette hormono qui m’attendait avant même de commencer la chimio, du coup, j’ai tape sur le net “sos nouvelles technologies ménopause sécheresse vaginale hormonothérapie”, ça vous laisse entrevoir l’état dans lequel j’étais. Puis je suis tombée sur ce fameux laser vaginal fractionne Mona Lisa et d’autres marques encore qui m’avaient l’air très bien. Un an plus tard, j’ai décidé d’appeler la firme Mona Lisa et je leur ai demande de me mettre en contact avec un docteur super gentil, super doux et avec une voix douce pour le podcast. Et j’ai eu la joie de rencontrer Patrick qui m’a appris tellement de choses, qui est si passionne, qui est si touché par le désarroi de certaines femmes.
C’est vraiment le pionnier du laser en gynécologie puisqu’il l’utilise depuis les années 80, non seulement pour résoudre des problèmes d’infertilité mais maintenant pour aider les femmes ménopausées et les femmes touchées par le cancer du sein. J’aime son implication, j’aime sa douceur, j’aime comment il explique et rassure, c’est une belle personne qui m’a mise en confiance pour ce laser.
Vous verrez il parle beaucoup d’atrophie vaginale, c’est donc bien ce SGUM et tous les symptômes qui en découlent. Evidemment aujourd’hui, focus sur le vagin, la sécheresse, les douleurs pendant les rapports et tout ce qui peut franchement plomber le moral quand on s’est déjà chope un cancer. Nous pouvons et nous avons le droit et la possibilité d’avoir une vie sexuelle épanouie jusqu’à la fin grâce a plein de solutions et notamment les nouvelles technologies méconnues. Il est temps de faire du bruit autour de ce laser, de ces traitements disponibles afin que primo toutes les femmes qui souffrent en silence puissent déjà se sentir entendues et comprises et puissent trouver des solutions, secundo que les médecins s’équipent, il y a encore beaucoup trop de gynécos conservateurs – évoluez les gars – et tertio que ces traitements soient un jour inclus dans le parcours de soin du cancer du sein.
Et je travaille actuellement sur un projet qui je l’espère débouchera sur cette issue positive et d’autres personnes formidables font la même chose en France. C’est le rêve de Docteur Puttemans et c’est le mien aussi. Faisons péter les tabous, partagez ce podcast a toutes vos amies, soeurs, soeurs de combat, mères, tantes, médecins, gynecos, Onco, voisines et plus encore.
Dans ce podcast, nous avons essayé de faire au plus simple dans le genre “cours de gynécologie pour les nuls” et “cours de laser vaginal pour les nuls”. Nous serons bien évidemment disponibles pour répondre à toutes vos questions et pourquoi pas faire un live un jour!
Allez zou et bisous, bonne écoute!
SGUM
L’ancien terme d’atrophie vulvo-vaginale, trop restrictif, a été remplacé récemment par le « Syndrome Génito-Urinaire de la Ménopause » ou SGUM. Il ne s’agit en effet pas uniquement de plaintes vaginales. Le SGUM comprend 3 types de plaintes en rapport avec l’insuffisance oestrogénique et l’atrophie :
- vulvo-vaginales : sécheresse, douleurs, irritation, sensation de brûlures , prurit (démangeaisons);
- sexuelles : dyspareunie d’intromission, essentiellement ; les douleurs lors des rapports sexuels sont secondaires à l’atrophie vulvo-vaginale, en particulier au manque de lubrification et/ou à une sténose orificielle (rétrécissement) ;
- urinaires : pollakiurie (envies fréquentes d’uriner de jour comme de nuit), urgences mictionnelles (urgenturies), infections urinaires à répétition sans identification de micro-organisme (cystites à urines claires, brûlures mictionnelles).
SGUM : 3 étapes pour le traiter
En première intention, les lubrifiants et hydratants sont prescrits sans réserve car leur innocuité est prouvée : tous les jours pendant 3 semaines, puis 2-3 fois par semaine pendant une période de 3 mois à 1 an.
Les traitements estrogéniques locaux sont les plus efficaces en cas d’effet insuffisant, tant pour les troubles vulvo-vaginaux que pour les signes urinaires mais une fois de plus, à discuter avec votre gynécologue ou votre oncologue.
Le laser peut être proposé en première intention chez les femmes ayant une contre-indication aux estrogènes ou n’en voulant pas. Le laser est également envisageable dans tous les cas où les lubrifiants, hydratants et traitements estrogéniques locaux n’aident pas ou plus.
Quelques infos utiles
Traitements non hormonaux du SGUM
Les topiques (hydratant et/ou lubrifiant) sont très utiles pour réduire (soulager mais pas traiter) la sécheresse et la dyspareunie associée : Ainara gel, Gynofit, Hydralin, Intimina, Intimy, Lactacyd, Ménophytéa hydratation intime.
Le pH de ces produits doit être < 4,5 et l’osmolarité < 380 mOsm/kg.4 La plupart sont disponibles en pharmacie.
La préférence est actuellement accordée aux produits naturels contenant de l’acide hyaluronique (Mucogyne, Cicatridina).
Les probiotiques restaurent la flore vaginale et diminuent le pH. Ils peuvent être adjoints à l’estriol dans le même ovule (Florgynal, Trophigil, Regyn, Gynoflor).
Traitements hormonaux du SGUM
Différents traitements locaux sont envisageables mais sont à discuter avec votre gynécologue. Les femmes touchées par le cancer du sein hormonodépendant ne pourront malheureusement pas bénéficier de n’importe quel traitement. Parlez-en à votre gynéco ou oncologue qui vous éclairera sur le sujet.
Le laser vaginal
Le laser CO2 fractionné micro-invasif MonaLisa Touch® de DEKA, le sujet du podcast.
Les contacts de Patrick
Site web (le site est en néerlandais et Google le traduit dans la langue de votre curseur… donc le Mona LisaTouch devient la Joconde Touch en français!!!!)
Email patrick.puttemans@telenet.be
RV à Dworp
RV à Oud-Heverlee
RV à Knokke

En terme de temps, de travail et de moyens, ce podcast représente un énorme investissement. Un effort qui m’est rendu au centuple grâce à tous vos mots doux, vos écoutes & vos commentaires.
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