Ep#25 - GÉRALDINE, coach de vie et hypnothérapeute en cognitivo-comportemental.
COMMENT COMPRENDRE LES DIFFÉRENTES FACETTES DE NOTRE PERSONNALITÉ ET APPRIVOISER NOTRE FINITUDE ?
Géraldine, peut-être que vous la connaissez déjà? J’ai enregistré l’épisode 10 avec elle et nous avons débattu autour de la question “Que fait-on avec des événements qu’on a vraiment pas choisis dans sa vie? Quel sens donner à ces événements? Est-ce qu’il y a toujours moyen de donner un sens?”
Aujourd’hui, nous allons aborder deux themes: les multiples facettes de notre personne et notre finitude. Le premier est basé sur le livre qu’elle a écrit qui s’appelle le Tour de moi en 80 pages. Le tour de moi, le tour de soi, se connaît-on, est-ce qu’on a déjà fait le tour de soi? Je me souviens avoir lu une citation de Ghandi qui disait « Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même. »
Géraldine nous expliquera de manière hyper imagée comme elle fait toujours, ludique et tellement sympa que nous avons plein de facettes qui cohabitent en nous, plein de visages, plein de petits “soi”, plein de petits “moi”, plein de petits personnages et il est très important de laisser la place à toutes ces facettes, à toutes ces parts de nous-même pour se sentir bien. Nous avons besoin de toutes ces facettes pour exister.
Mentionnons quelques facettes, vous vous reconnaîtrez peut-être, une facette aventurière, femme d’affaires, romantique, artiste, scientifique, exploratrice, guerrière, maternelle, écolo, rêveuse, poète, gourmande, gâteau… Je suis sûre que vous vous dites que vous avez plein de ces facettes en vous.
Le souci quand un événement frappe comme une maladie, un accident, un deuil, c’est qu’on a tendance à recentrer toutes nos forces sur une ou deux facettes. Souvent parce qu’on a pas le choix, il y a urgence. Dans le cadre d’une maladie, on peut passer en mode guerrière ou infirmière et par la force des choses mettre beaucoup de personnages ou facettes en mode off, ce qui laisse souvent un énorme vide quand on sort de la maladie. J’avoue que je n’avais jamais vu le vide post-cancer de cette façon et je trouve que c’est une chouette manière de l’expliquer. Après la maladie, c’est parfois difficile de redonner voix à toutes les facettes pré-maladie.
Est-ce que mes priorités ont changé, est-ce que j’ai envie de développer d’autres facettes, donner plus de voix à certaines? Et comme dit Gé, parfois ça vaut la peine d’être en mode exploratrice et se dire “bein qui est-ce que j’ai envie de remettre à la barre après le passage de ce cancer?”
Le deuxième thème que nous aborderons est notre finitude. Un thème difficile. Quelle est notre relation à notre finitude, quelle est notre relation à la mort? La maladie, un trauma, un deuil nous font souvent visiter cette finitude. Alors certes, ça fait peur mais on peut aussi le voir comme une opportunité de faire un petit topo avec soi-même et se poser des questions importantes et finalement c’est souvent comme cela que ça se passe… Comment sont mes relations, mes relations avec moi-même, avec les autres, avec le monde qui m’entoure, comment je me sens si tout devait s’arrêter, y a-t-il des choses que j’aimerais dire, faire, nommer, ai-je des regrets, aimerais-je réparer quelque chose?
Il va sans dire que l’idée de notre finitude, la visiter peut entraîner beaucoup d’anxiétés, de peurs, d’angoisses qui peuvent s’installer en toile de fond, qui peuvent être usantes et énergivores. Parfois on croit que quand on tait les peurs, quand on les met en sourdine, elles vont nous foutre la paix et on se dit que si on les nomme, si on leur donne la voix, elles vont partir en sucette mais en réalité, ça prendra tellement d’énergie de les taire que c’est usant. N’est-ce pas une occasion pour se dire que la peur peut nous donner un message, que la peur peut etre nommée, que la peur peut être une opportunité pour se connecter avec ce qui a du sens pour nous. La peur peut être une énergie, elle peut être le point de départ pour poser une action, pour se mettre en mouvement pour s’en libérer. Il ne faut pas oublier que la peur est une part de nous, pas totalement nous.
Une conversation toute simple et dans la bienveillance autour de ces sujets importants. La finitude, on n’a pas toujours envie d’en parler, on ne sait pas toujours comment en parler.
Alors, avant de démarrer ce podcast, je voulais vous dire que vous pourrez retrouver toutes les infos de Géraldine sur la page de ce podcast où vous trouverez un atelier interactif qui a été créé en lien avec le livre « Le tour de moi en 80 pages ». Sous forme d’une conférence virtuelle animée par des dessins humoristiques, des comiques de situation et des exercices concrets, cet atelier aide à mieux se comprendre, mieux s’outiller et trouver sa place dans le monde d’aujourd’hui. Je vous invite à la découvrir en cliquant ICI.
Je vous souhaite une bonne écoute.

Les liens utiles de Gé
Site : www.geraldine-de-radigues.be
YouTube
Les livres sont clickables (sauf le premier sur commande via le site).