Ep#4 - daphné.
un regard doux sur l'hormonothérapie.






Daphné, c’est la douceur, Daphné, c’est la souplesse, Daphné, c’est le cœur, Daphné, c’est LA personne que j’ai choisie pour venir nous parler d’hormonothérapie,
Ah cette fameuse hormonothérapie, clé de voute du traitement contre le cancer hormonodépendant, elle nous protège des récidives mais pourquoi ne l’aimons-nous pas ? Notre relation a cette petite pilule journalière s’apparente à une relation amoureuse très très compliquée. Je pars/je reste, je t’aime/je te déteste… et d’ailleurs, l’autre jour, j’ai décidé de lui adresser une lettre que vous trouverez ICI.
Nous avons tellement de chance de pouvoir bénéficier de ce traitement anti-cancer mais que penser de cette chance quand elle se transforme en véritable calvaire pour certaines ? Est-ce qu’on peut vraiment encore parler de chance. Le sujet est très complexe.
Et c’est pour cela que Daphné est là, pour mettre un peu d’ordre dans tout ce qu’on entend et dans tout ce qu’on vit. Elle est très touchée par le sujet, elle est aussi très touchée par le fait de ménopauser brutalement ses patientes, c’est un sacré dilemme pour elle…
Mais comment résoudre ce dilemme entre exigence par rapport à ce traitement qui nous sauve et observance ? C’est la première fois que j’entends des propos aussi féminins, aussi bienveillants et déculpabilisants par rapport à cette hormono que nous devons prendre pendant 5 à 10 ans et qui nous donne l’impression que la route est encore très longue et parfois interminable.
Elle sait très bien que le taux d’observance n’est pas élevé et elle aimerait pourtant voir grimper ce pourcentage. Elle est très consciente de cette haine qui s’abat sur l’hormono, de l’angoisse des patientes, des effets secondaires invalidants pour certaines, du ras-le-bol général thérapeutique après 6-9-12 mois de traitements lourds mais pour moi, elle est un pas plus loin et elle a beaucoup à nous apprendre.
Daphné, de par sa grande intelligence et plus important encore, sa grande intelligence de cœur, nous apporte toute cette douceur et cette souplesse dont nous avons tant besoin, je vous invite à vous imprégner de ce nouveau regard sur l’hormonothérapie.
