Le coquelicot, beau, éphémère, fragile, éclatant, … comme la Vie.
Mardi 31 décembre 2019, 8 heures du matin… Je me suis blottie contre Didier et, comme chaque année à la même date et à la même heure, j’ai demandé « Bilou, c’est quoi tes rêves pour l’année nouvelle ? » Et comme chaque année à la même date et à la même heure : « Ah non, tu vas pas recommencer comme chaque année ! Et tu veux aussi que je les écrive sur un papier ? » dit avec une pointe d’humour. Depuis toujours ça n’emballe pas Didier de se lancer dans de grandes considérations ou de faire un bilan de l’année écoulée. Et ça le saoule encore plus d’envisager ce qu’on pourrait changer, améliorer, découvrir, imaginer, inventer, créer, … simplement parce que c’est le 31 décembre. Je ne le vois pas comme un manque de considération à mon égard ou un rejet de mes besoins, sa réponse est devenue un petit rituel à part entière . Même si j’ai un cafard monstre tous les 31 décembre, j’arrive à sourire de sa réponse habituelle et prévisible. A part que cette année, je riais un peu jaune parce que j’avais envie qu’il me dise quelque chose. Je ne sais pas exactement quoi. Quelque chose sur l’année passée, quelque chose par rapport à l’année nouvelle, juste un petit quelque chose. On s’est serré dans les bras et j’ai éclaté en sanglots.
“Moi, j’ai juste envie de vivre et de respirer. D’ENFIN vivre et respirer.”
« Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie. » – Sénèque.
Au revoir 2019, bonjour 2020. J’en profite pour tous vous souhaiter une merveilleuse année 2020 et je tenais à m’excuser de ne pas avoir répondu personnellement à tous vos bons vœux qui m’ont très fort touchée.* Je vous souhaite aussi de bien vivre et respirer. Je vous souhaite de vivre intensément chaque jour comme s’il était une vie à lui seul.
Le cafard monstre du 31 décembre est principalement dû à la tristesse du temps qui passe. Et pourtant, je sais, je sais, je sais si bien que cette angoisse n’a pas lieu d’être quand on vit dans l’instant présent. Le temps ne passe pas dans l’instant présent… C’est comme si chaque année à la même date, et presqu’à la même heure, la dure réalité du temps qui passe me frappe en pleine figure. Ce passage à une nouvelle année, une nouvelle décennie, comme si les 365 jours avaient duré une seconde. Je me souviens du 31 décembre 2000 comme si c’était hier et j’ai un pincement au cœur en pensant à tout ce temps qui s’est écoulé si vite. Ce temps qui fonce, ce temps qui file et qui nous rapproche de la fin. Je sais, je n’y vais pas de main morte pour exprimer mon ressenti. C’est avec une dose énorme de mélancolie dissimulée, et pour exprimer une certaine « urgence » de vivre intensément que je dis souvent aux copines (et même aux illustres inconnus quand le contexte s’y prête) « Nous nous réveillerons un matin à la veille de notre mort et nous n’aurons pas vu le temps passer. » J’ai vraiment du mal à mettre des mots sur cette tristesse qui me prend la gorge dès que je pense à ce temps qui coule entre nos doigts, et pourtant elle est bien réelle. Peut-être qu’en vous donnant quelques images, vous pourrez mieux l’imaginer et peut-être même la ressentir… Les personnes que j’aime et auxquelles je me suis terriblement attachée qui nous quittent. Les enfants qui grandissent et quittent le nid. Les parents, la famille, les amis qui vieillissent et qui nous quittent. Des petites morts. Les choses que l’on a pas dites. Les choses que l’on a pas faites ou vécues. Les choix qui nous ont éloignés de nos besoins profonds. Les tristesses profondes qui remontent en visualisant le film de ma vie en accéléré. La mort. La mienne ne m’effraie pas, celle de ceux que j’aime me tétanise.
C’est la vie et je le sais. Je sais aussi que les regrets ne servent à rien, que j’ai vécu tant de choses formidables et tant d’autres m’attendent encore, et que toutes ces émotions sont de magnifiques tremplins vers une vie meilleure, plus juste, plus intense. Là n’est pas trop le propos. Je voulais plutôt réfléchir à mon attitude face à ces émotions et à ces pensées qui passent parce qu’elles ne font que passer. Je répète… elles ne font que passer même si j’avais tendance à croire le contraire dans le passé. Je ne veux en rejeter aucune. Je veux les accueillir car elles demandent à être accueillies. Je veux ouvrir la porte à chacune d’elles, leur offrir un délicieux thé à la mûre sauvage dans ma plus belle porcelaine russe bleu de cobalt et or. Et puis nous discuterons, échangerons et respecterons des moments de silence pour que je puisse « ressentir. » Chacune a un petit message et puis elle s’en ira pour laisser place à autre chose. Quelque chose de merveilleux ? Oui, très souvent. Quelque chose de triste ? Oui, parfois. Alors j’accueillerai ce quelque chose à nouveau.
Est-ce que le cancer exacerbe tous mes sens ? Certainement. La tristesse est intensifiée, et la joie l’est aussi. C’est un package « all-inclusive » à prendre ou à laisser. Je ne peux pas choisir l’option « joie intense uniquement, je vire le reste », c’est un tout et c’est formidable. Jay Shetty que j’adore (et puis ses yeux et son British accent me font craquer…) a publié une superbe vidéo dans ses Weekly Wisdom où il compare la ligne de vie plate de la mort clinique avec la belle ligne de vie qui monte et qui descend. Elle monte et elle descend. De manière parfois abrupte et sans cesse. Fermez les yeux et écoutez ce rythme cardiaque…
Et vivre, notre vie, c’est cette fameuse ligne avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses désespoirs, ses réussites et ses échecs, ses sommets les plus hauts et ses abîmes les plus profonds, ses rires et ses pleurs et ça ne s’arrête jamais. Ça ne s’arrêtera jamais tant que nous sommes vivants. Rien n’est linéaire et si ça l’était, nous serions morts.
Je ne peux pas embrasser pleinement la joie si je n’embrasse pas pleinement la peine.
Ça monte et ça descend. Je vous mentirais si je vous disais le contraire. De jour en jour, et parfois d’heure en heure. Une pensée, un souvenir, une parole, une sensation, la route vers Saint-Pierre et les larmes coulent, une rencontre magique et le sourire est franc et la joie réelle, les pleurs et les fou-rires, le vide et le plein. Ce vide dont tout naît, et pourtant si douloureux par moments.
Jeudi 10 heures du matin « Bilou, j’arrête pas de pleurer, c’est exactement comme une postpartum, je me sens vidée, j’ai perdu tous mes repères. »
Jeudi 13 heures « Bilou, je viens de passer deux heures avec ce photographe dont je t’ai parlé. Tu sais, celui qui mène ce magnifique projet de kintsugi. Il peint à la feuille d’or les cicatrices de mastectomie et d’automutilation. C’était magique. Nous nous revoyons dimanche. »
Jeudi 16 heures « Bilou, ces leçons de piano me procurent une joie immense. Je suis dans une bulle et la musique m’émeut. C’est vraiment particulier, je passe des sourires aux larmes quand je joue des morceaux à 4 mains avec le professeur. » **
Jeudi 18 heures « Bilou, la maison prend forme, je suis trop contente. Le plancher est sublime et nous rentrerons dans une maison qui sent le chêne fraîchement coupé. L’équipe était de nouveau formidable. »
Jeudi 21 heures « Bilou, je peux me coller contre toi ? Je suis triste mais je ne sais même pas pourquoi. »
La Vie… Vous reconnaissez-vous ?
Ce n’est pas toujours comme cela, loin de là, mais ça l’est parfois depuis la fin de la chimio. Tant de choses intenses vécues en 7 mois, le corps décompresse. J’ai perdu quelque chose mais j’ai tant gagné. Wow un hasard d’avoir reçu cette vidéo à l’heure où j’écris ces mots « j’ai perdu, j’ai gagné » ? Je vous conseille VRAIMENT de la visualiser ! Checkez le lien plus bas.
La vie m’a challengée la semaine dernière. Et de manière franchement peu subtile, histoire de voir si j’étais bien alignée avec mes désirs les plus profonds. Une proposition d’un article de 2 pages sur la nutrition holistique dans deux magazines d’un groupe de presse français, des propositions de coaching, un beau shooting photo, pas devant la caméra mais derrière la caméra, mon rêve… Toutes ces propositions en une aprèm’, vraiment pas subtil, comme si je n’allais pas en comprendre le message.
Mais deux petites voix se sont quand même battues en duel toute l’aprèm’…
Bonjour, je m’appelle Ego, et toi ?
Bonjour, moi, c’est Delphine.
Tu en tires une de ces têtes, t’as l’air un peu confuse, que se passe-t-il ?
On vient de me faire quelques propositions professionnelles alléchantes mais elles ne répondent pas à mes aspirations profondes. Je te parais confuse mais c’est plutôt de la colère que je ressens. Je suis fâchée d’avoir considéré ces propositions alors que je sais parfaitement qu’elles m’éloignent à nouveau de cet alignement si capital à mes yeux.
T’es bien compliquée toi ! Perso, on vient aussi de me faire des propositions professionnelles bien alléchantes et je suis enchanté. Pourquoi tu te prends la tête avec tes aspirations ou tes histoires d’alignement ? Si elles sont alléchantes, fonce et ne te pose pas la question. C’est quand même sympa et flatteur qu’on vienne te chercher, non ?
Eh bien, pas du tout. On n’est pas sur la même longueur d’ondes… et je pense pas que t’as capté ce que je voulais dire.
Tu as bien tort.
Avant, je ne faisais pas toujours les bons choix mais les choses ont changé…
Ego, pire ennemi ou meilleur allié ? Les deux… Même si Ryan Holiday nous dit que l’ego est notre ennemi (Ego is the enemy, auteur aussi de The Obstacle is the Way), personnellement je trouve qu’il envoie des messages très intéressants pour nous challenger, nous permettre de mieux nous connaître et nous recentrer. Il est aussi là pour être accueilli même si je ne lui sortirais peut-être pas ma plus belle porcelaine…
J’ai pris mon téléphone et j’ai NON à l’article, NON au coaching et NON à ce shooting (oui au suivant…). Non mais franchement, ce serait quand même vraiment con que ce cancer n’ait servi à rien ! Ce serait complètement idiot que cette belle aventure et ce magnifique voyage s’arrêtent en chemin. L’odyssée continue et l’horizon est à l’infini, c’est d’une beauté extraordinaire. Et ce qui est encore plus magique, c’est que cette traversée m’a dotée d’un magnifique compas à qui je fais une entière confiance. Son erreur est de 1° maximum donc il est très fiable. Je veux juste m’assurer que je l’ai toujours à mes côtés pour éviter de me perdre.
J’ai passé un weekend extraordinaire organisé par l’association Amalou. Ce weekend était destiné aux personnes qui ont, ou ont eu, un cancer. Tant de belles rencontres avec l’autre… et avec soi aussi. Une initiation à la cohérence cardiaque (je suis fan), au QI gong (je suis fan), à la silvothérapie, des exercices sur la communication bienveillante et bien plus encore m’ont nourrie à tout point de vue. J’étais très émue d’écouter le discours d’introduction d’une femme exemplaire à qui les médecins avaient annoncée 12 mois à vivre, pas un de plus. Ça fait plus de 3 ans, elle est toujours là, rayonnante et dégageant une force de vie magnifique, c’était très inspirant. Je pense à elle tous les jours. J’ai aussi rencontré une tatoueuse formidable, ses dessins de mamelon en 3D m’ont scotchée. Et puis une autre femme qui a eu un cancer du sein il y a 4 ans et qui a décidé de ne pas reconstruire. Je me sentais sur la même longueur d’ondes qu’elle. Tous ces participants irradiaient une puissance de vie très forte.
Cette vie, avec tous ses sommets et tous ses précipices, est tellement belle. Tant de beaux projets m’attendent, une nouvelle maison, le piano, l’écriture, des voyages, la permaculture et plein de rencontres. Je suis privilégiée et je le reconnais. Je suis heureuse et parfois je pleure… je suis très entourée et parfois je me sens si seule… je suis en vie et c’est un cadeau que je n’avais jamais estimé à sa juste valeur auparavant.
Quelques petites news des semaines à venir…
Lundi 20 (hier) : Marquage pour les rayons à Saint-Luc, je vous en dirai plus. Je suis tatouée, tout est prêt pour attaquer.
Lundi 27 janvier jusqu’au vendredi 14 février : rayons tous les jours de la semaine à 10.30. Je dois encore appeler le coupeur de feu.
Jeudi 6 février : on intègre notre nouveau nid, c’est un peu rock and roll que ce soit pendant les rayons mais ce n’est pas grave, je veux prendre le temps de m’installer pour faire durer le plaisir. Décorer, faire de belles compositions avant de pendre les cadres, j’aime les murs hyper chargés à l’anglaise avec un mix subtile d’ancien et de nouveau, faire durer le plaisir de trouver une place de choix pour chaque sculpture, … je prolongerai ce plaisir tant que je peux. Je corrige… « tant que je veux. »
La couverture de livre prend forme, je me réjouis de vous la montrer (en octobre , pas avant), c’est tellement chouette comme processus. J’ai un plaisir immense à relire tous mes blogs et à réécrire complètement certaines parties. Je revis avec joie tous les moments intenses, les hauts, les bas, les joies, les peines, la colère et la magie. La ligne de vie, le package complet, la montagne russe, le sismographe, la belle traversée, le voyage singulier.
Je pars à Lausanne cette semaine car William doit passer des concours pour intégrer une école là-bas. Keep your fingers crossed pour sa journée de concours ! J’ai réservé une chambre sur le lac, vous ne pouvez même pas vous imaginer comme je suis surexcitée rien que par la vue ! Cette eau à l’infini qui me rappellera mon beau voyage…
* J’aimerais pouvoir répondre à chacun et chacune de vous par message privé mais j’ai du mal à suivre. Je vous remercie encore et toujours de votre soutien et je prendrai le temps de le faire quand la fatigue qui m’est tombée dessus ce weekend de manière aussi soudaine que le blizzard sur Saint-Jean, se sera estompée, les rayons seront terminés, les textes pour le livre auront avancé et le déménagement sera derrière moi.
** J’ai commencé le piano il y a 10 jours. C’était un rêve depuis des années. J’ai hésité entre un professeur en chair et en os, et un professeur online. L’idée du « vrai » professeur m’embêtait un peu car je sentais que j’allais être frustrée de ne le voir qu’une fois par semaine, ou peut-être deux, pour rester dans un budget raisonnable. J’ai mis une plombe à chercher des écoles de qualité en ligne. Toutes les Anglo-Saxonnes proposaient des programmes extraordinaires mais les notes sont des lettres. Et là, c’est un no no catégorique. Je voulais une éducation classique et surtout qui enseigne du classique. Pourquoi me priver de la beauté des partitions avec des vraies notes ? Les lettres ne me donnent déjà pas envie de jouer. Voici l’école. Pour la somme de 10 euros par mois, elle me permet d’avancer à mon rythme et quand je veux avoir 3 heures de cours d’affilée, je peux le faire.
Bonjour Delphine, j’ai hâte de te lire tellement c’est agréable. J’adhère et surtout qu’en te lisant, je me retrouve un peu dans ces émotions qui nous traversent et qu’on laisse partir et qu’il faut faire avec pour continuer à progresser telle une montagne, un sommet que l’on veut passer et que l’on fini par se retrouver de l’autre côté, hourra 😯👍, j’y suis…et puis ça continue..😉 et on se félicite 👏👍.
J’ai commencé aussi le piano voilà plus de 5 ans mais avec des interruptions car j’ai suivi une formation en diabetologie puis notre ami commun s’est mis aussi sur mon chemin …mais retrouvant un peu plus de concentration, je m’y remet à nouveau. 😜😜 . Pas facile qd même mais SUPER , l’école que je ne connaissais pas du tout car c’est vrai que ce n’est pas pour rien les cours particuliers 🤨,
Je rêve de pouvoir jouer parfaitement 😄 on va dire mieux surtout du chopin, la valse de l’adieu, que mon père jouait si bien car lui ,il s’y est mis à l’âge de 5ans 😁…rien à voir avec mes deux mains gauches 😄 . Un homme heureux de William Sheller, prélude de Bach, concerto n’1 pour piano de Tchaikovski…ça c’est magnifique et tu te laisses bercée ou envahir par tes émotions et alors….mon préféré c’est Rachmaninof concerto n1, 2 ou 3…pour piano mais c’est dur à écouter tellement ça te met dans des émotions très fortes comme la colère et profonde tristesse…faut être dans un très bon état d’esprit pour l’écouter car ça peut te faire basculer dans la mélancolie 😉🤗…
On s’y voit hein 😉😉 ..courage pour tes rayons, moi c’est terminé depuis le 14 janvier, super avec une coupeuse de feu à part qques boutons d’allergie 😉 Au plaisir et à très bientôt.
Béa
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Tu écris si bien Delphine, tu te mets à nu. Tu racontes sans tabou. Ce fameux égo, le sens de ton épreuve, tes moments de grande joie et ceux de tristesse… La vie quoi! ..En pleine conscience j’ai envie de dire. Tu cherches.
Bisou et plein d’encouragements et de belles choses pour toi! Fabi
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Encore une fois BRAVO chère Delphine pour tout ce que vous transmettez dans vos écrits et partagez avec une très grand nombre de femmes qui ont eu un cancer du sein ou qui ont côtoyé une personne qui a été touchée par ce vilain crabe. Je vais me permettre de vous donner un conseil comme une maman (qui elle-même a eu un cancer du sein) à sa merveilleuse fille qui se remet lentement de cette épreuve …. ne vous sentez pas obligée de répondre à tous les mails et messages que vous avez reçus et que vous recevrez probablement encore fort longtemps !! Je pense personnellement que par vos mots si justes et votre si belle écriture vous avez déjà plus que gâté vos lectrices (lecteurs) …. Il n’est nul besoin de vous épuiser à vouloir répondre à chacune (chacun) alors que C’EST VOUS QUI NOUS AVEZ OFFERT UN MAGNIFIQUE CADEAU !!
Je vous embrasse et vous souhaite du fond du cœur tout le meilleur pour la suite …. et une superbe année 2020 dans un nouveau nid douillet 💖
Bonjour Delphine, j’ai hâte de te lire tellement c’est agréable. J’adhère et surtout qu’en te lisant, je me retrouve un peu dans ces émotions qui nous traversent et qu’on laisse partir et qu’il faut faire avec pour continuer à progresser telle une montagne, un sommet que l’on veut passer et que l’on fini par se retrouver de l’autre côté, hourra 😯👍, j’y suis…et puis ça continue..😉 et on se félicite 👏👍.
J’ai commencé aussi le piano voilà plus de 5 ans mais avec des interruptions car j’ai suivi une formation en diabetologie puis notre ami commun s’est mis aussi sur mon chemin …mais retrouvant un peu plus de concentration, je m’y remet à nouveau. 😜😜 . Pas facile qd même mais SUPER , l’école que je ne connaissais pas du tout car c’est vrai que ce n’est pas pour rien les cours particuliers 🤨,
Je rêve de pouvoir jouer parfaitement 😄 on va dire mieux surtout du chopin, la valse de l’adieu, que mon père jouait si bien car lui ,il s’y est mis à l’âge de 5ans 😁…rien à voir avec mes deux mains gauches 😄 . Un homme heureux de William Sheller, prélude de Bach, concerto n’1 pour piano de Tchaikovski…ça c’est magnifique et tu te laisses bercée ou envahir par tes émotions et alors….mon préféré c’est Rachmaninof concerto n1, 2 ou 3…pour piano mais c’est dur à écouter tellement ça te met dans des émotions très fortes comme la colère et profonde tristesse…faut être dans un très bon état d’esprit pour l’écouter car ça peut te faire basculer dans la mélancolie 😉🤗…
On s’y voit hein 😉😉 ..courage pour tes rayons, moi c’est terminé depuis le 14 janvier, super avec une coupeuse de feu à part qques boutons d’allergie 😉 Au plaisir et à très bientôt.
Béa
Tu écris si bien Delphine, tu te mets à nu. Tu racontes sans tabou. Ce fameux égo, le sens de ton épreuve, tes moments de grande joie et ceux de tristesse… La vie quoi! ..En pleine conscience j’ai envie de dire. Tu cherches.
Bisou et plein d’encouragements et de belles choses pour toi! Fabi
Encore une fois BRAVO chère Delphine pour tout ce que vous transmettez dans vos écrits et partagez avec une très grand nombre de femmes qui ont eu un cancer du sein ou qui ont côtoyé une personne qui a été touchée par ce vilain crabe. Je vais me permettre de vous donner un conseil comme une maman (qui elle-même a eu un cancer du sein) à sa merveilleuse fille qui se remet lentement de cette épreuve …. ne vous sentez pas obligée de répondre à tous les mails et messages que vous avez reçus et que vous recevrez probablement encore fort longtemps !! Je pense personnellement que par vos mots si justes et votre si belle écriture vous avez déjà plus que gâté vos lectrices (lecteurs) …. Il n’est nul besoin de vous épuiser à vouloir répondre à chacune (chacun) alors que C’EST VOUS QUI NOUS AVEZ OFFERT UN MAGNIFIQUE CADEAU !!
Je vous embrasse et vous souhaite du fond du cœur tout le meilleur pour la suite …. et une superbe année 2020 dans un nouveau nid douillet 💖