Mes cheveux, tout comme les légumes de mon potager !
C’est le printemps, tout pousse, tout émerge, tout grandit, tout éclot, tout explose. La terre entière s’est arrêtée mais le printemps a décidé de compenser en démarrant en force cette année et je dis merci ! Quelle chance nous avons eue ces dernières semaines de bénéficier d’un soleil si généreux. Le petit plus (prononcez le s avec insistance), plus que bienvenu, pour réchauffer nos cœurs en cette période pour le moins bousculée et bousculante.
Vais-je parler du coronavirus dans ce post ? A vrai dire, je ne savais pas jusqu’hier si j’allais encore publier quoique ce soit sur ce blog avant la sortie du livre le 24 septembre. J’étais dans un creux depuis 4 jours, le vide complet après l’euphorie parfois excessive depuis la fin des rayons. Je parle ici des rayons de la radiothérapie qui s’est achevée le 14 février. Mais voilà, l’envie de vous écrire a surgi. On verra où ça nous mène.
Au début du confinement, j’avais un double sentiment et j’étais parfois mal à l’aise de dire que tout se passait bien pour moi. Comment peut-on oser dire que tout va bien alors que des milliers de gens tombent comme des mouches, que des milliers d’aides-soignants rêvent de retrouver une vie normale, que des milliers d’entrepreneurs voient leurs rêves d’envoler en fumée, que des milliers de personnes se retrouvent dans une situation précaire qui les a plongés dans un état d’angoisse permanente, que d’autres encore vont se retrouver sur la paille et qu’on est loin d’être au bout…
Est-ce scandaleux d’avouer que ça se passe bien ?
Je suis effectivement extrêmement peinée pour ces personnes et j’aurais rêvé enfiler un scrub et une combinaison de cosmonaute pour aller aider ma seconde famille à l’hôpital Saint-Pierre. Je peux vous dire que j’ai de l’amour et du soutien à revendre après tout ce que j’ai reçu pendant quasi un an. « Madame Remy, vous êtes immunodéprimée, vous restez chez vous. Point barre. La meilleure manière de nous aider, c’est en restant chez vous et en vous occupant de vous. La chimio n’est pas bien loin et il faut encore du temps pour que vos globules blancs retrouvent leur niveau normal et qu’ils soient en nombre suffisant pour combattre le virus si vous deviez l’attraper. »
Est-ce déplacé de dire que je ne ressens aucune (enfin presque) frustration d’être coincée chez moi ? Que j’en ai profité pour commencer à créer une histoire dans notre nouveau nid ? Et puis, de toute façon, pour faire une comparaison, du confinement de la maladie au confinement dû au virus, il n’y a pas beaucoup de différence pour moi dans le sens concret, physique du terme. Je ne me sens pas moins libre. Et une fois de plus, et j’insiste là-dessus au même titre que je ne m’en cache pas, je mesure ma chance d’avoir de l’espace, une petite mare où j’ai accueilli un couple de colverts, des fleurs, des abeilles qui les butinent, des légumes qui poussent et quelques jolis arbres. Évidemment que je rêverais de pouvoir offrir un petit carré d’herbe à tous ceux qui sont coincés dans des apparts en pleine ville pour un petit tour à pieds nus ou faire courir leurs enfants qui leur tapent sur les nerfs. Mais je réalise aussi qu’être bouffée par un sentiment d’impuissance et de tristesse H24 ne va aider personne, tout ce que je peux faire, c’est balancer des ondes positives dans l’Univers et espérer qu’elles retombent en pluie fine toute dorée sur tous ceux et celles qui en ont besoin…
Immunodéprimée au temps du coronavirus
Appelons un chat un chat, être immunodéprimée au temps du coronavirus, c’est très dangereux alors je fais attention. C’est pas le moment d’attraper cette saloperie, le corps est déjà assez occupé à se remettre de toute la violence qui lui a été faite pendant près d’un an. Ceci dit, c’est la pêche physique. Je redoutais l’hormonothérapie, vous le savez, et apparemment mon corps a l’air de coopérer gentiment. Pas de symptôme. Je touche du bois pour que ça dure. Je m’étais déjà fait mon petit film « Je suis positive, je vais bien la supporter mais si je ne la supporte pas, je préfère vivre plutôt que survivre alors j’envisagerai autre chose. » C’était clair dans ma tête et comme pendant toute l’année dernière, chaque problème a déjà une solution prête, ça rassure, ça permet d’anticiper. Ce sont mes petites stratégies mentales à deux balles qui font disparaître l’angoisse. Donc so far, so good et le Nolvadex sur la table du petit dej’ est plutôt un ami, il m’aide à faire chuter les risques de récidive. Enfin rien n’est sûr, rien n’est garanti, mais j’essaie de le visualiser positivement.
Le post-rayons
Oulala, où vais-je reprendre le cours de l’histoire ? Je ne vous ai pas raconté le « post-rayons ». J’allais écrire la « fin du cancer » mais le voyage ne s’arrête pas aussi vite. La fin des rayons et l’état un peu cata de ma peau, les vacances au ski avec ses hauts et ses bas, l’opération de la main, le magasin de prothèses qui m’a plongée dans une tristesse profonde et le rendez-vous avez le chirurgien plastique #4 que je ne reverrai plus jamais. Ça, c’est une certitude. J’ai tout raconté dans mon avant-dernier post que je n’ai pas publié sur Facebook mais vous le trouverez sur le blog « T’es comme un petit puzzle tout cassé » pour reprendre les mots de Didier… Voici le lien.
Le post-rayons a offert son lot de hauts et de bas, ça a continué à secouer, il y avait beaucoup de fatigue, de frustration à cause de ma main droite immobilisée, le piano et l’écriture à l’arrêt, des douleurs. Mais le tout sur toile de fond de bonne humeur, le moral était bon et je découvrais une nouvelle vie.
J’ai commencé un journal de bord le premier jour du confinement, un peu comme un blog sous forme de lettres, mais juste pour moi. Il a déjà la taille d’un petit livre et je le continue, c’est un peu mon confident. Je lui confie tout, toutes mes joies et tous mes questionnements. Il y en a eu un paquet depuis 4 jours. Un creux, un vide. Etonnant qu’il ait coïncidé avec la disparition des rayons de soleil, le temps gris s’est installé et le moral a chuté. Mon journal s’est pris 15 pages en un coup, il absorbait tout avec bienveillance et sans jugement et moi, ça me calmait.
Qui suis-je ? Qui est la nouvelle Delphine ? Que veut-elle faire de sa vie ? Que veut-elle construire ? Avec quoi est-elle alignée après son année un peu particulière ?
C’est fou comme un passage à vide a parfois la capacité de plonger une personne, de manière quasi instantanée, dans une purée de pois où on se sent si seule. Une perte totale de repères et des questions complètement désorganisées. Faut-il même s’en poser ou accueillir la vie telle qu’elle se présente en montant dans des trains en marche, puis en descendant, puis en remontant dans un autre, puis un autre ? En se plantant de chemin, en rebroussant chemin, en retrouvant son chemin, en changeant de chemin, en hésitant de chemin, en créant ou en inventant de nouveaux chemins. Un projet, un autre, on avance, on fait des choses qui résonnent et on se sent alignée. La vie avec ses hauts et ses bas, ses mauvaises routes, ses fausses routes, ses ajustements, ses choses qui sonnent plus juste et celles un peu moins. Se prendre la tête ou pas ? Faut-il un projet clair ? Faut-il toujours voir clair ? Faut-il laisser une trace ? Se dépasser ? Progresser ? S’améliorer ? Se contenter de… ? Faire, être ?
Faire, être… une valse !
Trouver l’équilibre entre l’être et le faire, un sujet qui me tient à cœur. La danse entre notre être profond et nos actes conscients. L’alignement et les allers-retours entre le dedans et le dehors. La relation avec l’autre comme avec soi-même.
Mon corps avait tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, le « faire » avait clairement pris le dessus, le vilain. Le cancer a parfois ce pouvoir de venir repêcher la personne perdue et de lui offrir sur un plateau d’argent l’opportunité unique et la permission d’Être. Je ne devais rien faire, je devais me laisser faire, je devais me laisser soigner, me laisser soutenir, me laisser porter. Il n’y avait pas de pression, pas de projet à bâtir, à part une santé à reconstruire en me reposant, en me faisant du bien. C’est pas extraordinaire comme programme ça ! Pas besoin d’obtenir des résultats ou de performer. Il fallait juste « être ». Mais alors « Être » dans toute la splendeur du terme avec un énorme E.
Ma relation au temps…
Et puis il y a aussi un truc assez incroyable pendant le cancer. Le temps n’est plus une source de conflits parce que j’avais vraiment un problème relationnel avec lui avant l’annonce de la maladie. On se crêpait le chignon non-stop, c’était épuisant. Il voulait que je prenne le temps de le savourer et moi, je le voyais comme un ennemi. Il me filait entre les doigts et je n’arrêtais pas de courir derrière lui. Courir non-stop après le temps, c’est quoi cette vie de merde. Non mais franchement. Eh bien voilà, pendant un cancer, y a plus cette espèce de course débile, y a pas cette espèce d’urgence de « rentabiliser » son temps d’une manière ou d’une autre.
« Tu es ici et maintenant. »
Bon, j’avoue que je trouve qu’il me file encore entre les doigts et j’aimerais que les journées durent 72 heures pour faire tout ce que je rêverais de faire mais notre lutte permanente est finie. Je lui donnais un pouvoir énorme et il me bouffait de l’intérieur.
J’imagine que la crise actuelle a permis à beaucoup de remettre ces sujets sur la table, le temps, être, faire…
Voilà, je suis un peu partie dans tous les sens… Le vide, les questions, ma relation au temps, l’être et le faire, inspirer nos actes de l’intérieur vers l’extérieur, se nourrir à l’extérieur de ce qui va illuminer notre intérieur. J’imagine des petites passerelles entre les deux ! Tout un beau programme de reconstruction. Reconstruction psychique évidemment. J’ai beaucoup de chance de ne pas devoir mettre du beurre dans les épinards pour le moment, alors je prends le temps. Et je sais aussi qu’il y aura encore des brouillards à « ressentir » et accueillir, encore et toujours, sans pour autant me laisser envahir.
Du concret, du concret maintenant au bout des journées un peu vides.
Premier constat : l’écriture est encore bel et bien vitale. Elle me permet d’être et de faire !
Second constat : j’ai encore envie de partager avec vous. Il y a une énorme différence par rapport au blog Happy Spoon et c’est une libération. Je ne dois pas vendre de programme au bout de chaque post, je ne dois pas rentrer dans mes frais, je n’ai pas d’équipe à payer, ni le stress permanent de ne pas savoir les payer si je ne vends pas assez de programmes. C’est juste pour le plaisir, pour le plaisir de créer une connexion avec vous, comme pendant mon cancer. Pour le plaisir de partager les joies et les peines de la reconstruction mais pas que… Pour le plaisir de partager ce qui résonne en moi et qui résonnera peut-être en vous aussi. Pour le plaisir de partager mes kifs qui vous feront peut-être sourire ou pleurer d’émotions, des poèmes que j’aime ou que j’ai écrits, des photos que j’aime ou que j’ai prises, des petits détails qui ont attiré mon regard ou mon attention ou qui m’ont carrément bouleversée, des histoires de personnes qui (me) font vibrer. Pas de politique, pas de scandale, pas de critiques vaines, juste des toutes petites choses qui font du bien. Si vous aimez, tant mieux, si vous n’aimez pas, ne lisez pas.
Et puis aussi pour partager… de délicieuses recettes avec les produits de mon potager.
Si vous saviez comme l’aspect nourriture passe au second plan pendant un cancer, enfin pour moi. D’ailleurs, vous avez pu voir que y’avait nada sur l’alimentation, pas un mot, même pas un conseil en tant que nutrithérapeute. J’avais pas envie de parler bouffe, pas envie de cuisiner, pas envie de déambuler dans un marché, pas envie de prendre une belle photo de plat alors que j’adore en temps normal. L’alimentation est sensée être encore plus ressourçante et détoxifiante pendant la chimio. Belles théories quand on a juste envie de gerber du matin jusqu’au soir pendant certains traitements. Les 12 chimios Taxols m’ont permis de reprendre une alimentation très équilibrée en faisant la part belle aux légumes vapeur. Ça tombe bien, c’est tout ce que j’aime, mais je n’avais pas envie de passer du temps à innover, expérimenter, décorer, maintenant oui et d’autant plus après la journée que nous venons de passer et je vais vous la raconter.
Du concret encore… le fameux potager !
Aujourd’hui était le dernier jour de plantation avec Stéphanie. Ça y est, tout est là, en avant l’aventure ! Didier est aux anges même si un peu angoissé par le travail que ça va représenter. Perso, ça ne me fait pas du tout peur, on va faire une équipe de choc. Il m’a juste très fort énervée hier et j’étais un peu triste. Son angoisse l’a poussé à me faire des procès d’intention en me disant que je ne suis qu’une citadine (je n’ai donc jamais vécu en ville) et que tout sera pour sa poire. Tout ça parce que je n’ai pas gratté les parterres envahis par le liseron. L’attelle jusqu’il y a 2 semaines et une main encore bien infirme quand il s’agit de tirer, tordre, récurer la maison, il avait déjà oublié… et puis secundo, il avait l’air d’être ravi d’arracher les racines infinies de cette mauvaise herbe qui emmerde tout le monde ! La communication quand même… Et j’avoue que secrètement, j’étais ravie qu’il passe des heures à arracher ce foutu liseron pour ne pas l’avoir tout le temps sur le dos en ce temps de confinement 😉 N’allez pas me dire que vous êtes au bonheur d’avoir votre mari full time à la maison !
Petit mot pour Stéphanie et un lien vers son site. Du pur bonheur de travailler avec elle, elle est aussi consciencieuse que pendant nos blocus ensemble et elle nous a concocté un potager de la mort. Elle est bien retombée sur ses pattes avec le confinement car elle a donné certains cours par Zoom et c’était fantastique. Les bases de la permaculture. On ne va pas dire que je suis sortie de la conférence avec une confiance absolue, mais plutôt avec une conviction qu’on devait se lancer dans l’aventure et aussi une envie de dévorer un paquet de tutos et de bouquins pour comprendre le pourquoi du comment de tout, même si je sais que rien ne vaut la pratique et les mains dans la terre pour vraiment apprendre. Observer, se planter, recommencer, …



Voili voilou, les quelques news, je n’ai pas encore énormément de recettes à vous proposer, à part une petite préparation avec les radis que Didier a plantés au début du confinement. On pensait que le projet potager nous passerait sous le nez à cause du virus et que Steph ne serait jamais livrée, alors Did s’est mis à faire des semis comme si nous devions tenir un siège pendant 6 mois, sacré Did. Y avait des semis PARTOUT, de quoi nourrir toute la Terhulpensesteenweg ! Notre Did et sa peur de manquer… et aussi son envie de distribuer. Je sais pas pour vous mais perso, j’ai toujours préféré recevoir une magnifique courgette du jardin, quelques grappes de tomates ou des pommes plutôt qu’une boîte de chocolat quand mes invités décident de ne pas venir les mains vides. Eh bien voilà.
Il est encore vite parti acheter quelques plants de tomates pour compléter la serre. Il les a plantés religieusement comme Steph nous a appris, orties dans le fond, tuteur bien installé… Et puis c’est tellement sympa d’apprendre plein de petits tips and tricks, je voyais Steph disposer plein de plants de basilic au pied des tomates. Apparemment, y a une love affair entre tomates et basilic, c’est charmant ! Ce dernier améliore la saveur des premières, stimule leur croissance et éloigne les insectes. Bolo, sauce tomate, coulis, jus, ratatouille à gogo. C’est sûr qu’on ne manquera pas d’antioxydants !

Comme il y en a encore partout, mais grouillez-vous, il monte en fleur et devient un peu fort et surtout, c’est casse-bonbons de couper toutes les fleurs, je vous propose une recette de pesto à l’ail des ours. Pas besoin de chercher trop loin, les forêts en sont remplies, l’odeur vous guidera vers les tapis qui s’étendent à l’infini. A cette époque, c’est presqu’écœurant, on a même l’impression de déjà empester l’ail rien qu’en le cueillant.


INGRÉDIENTS
- 100g d’ail des ours
- 30g de pignons de pin
- 30cl d’huile d’olive vierge extra (voire un peu plus)
- 30g de parmesan ou pecorino romano râpé
- Sel
INSTRUCTIONS
- Lavez les feuilles d’ail des ours et mettez-les dans le bol du mixeur avec le sel, les pignons, le parmesan et l’huile. Le Thermomix est toujours un excellent allié !
- Mixez par à-coups jusqu’à l’obtention d’un ensemble pâteux, plus ou moins homogène. S’il est trop sec, ajoutez encore un peu d’huile.
- Je le mets dans des Weks ou pots de confiture et je veille à ce qu’il n’y ait plus la moindre bulle d’air en tassant bien le contenu, puis je recouvre d’huile pour pouvoir les conserver longtemps au frigo. Il y a aussi la possibilité de congeler des petits pots ou encore même de mettre le pesto dans un bac à glaçons et vous sortirez les petits cubes quand vous en aurez besoin.
CONSEILS
Malgré son nom hyper romantique, faites quand même attention si vous ne digérez pas super bien l’ail. Commencez juste mollo. Il est divin dans des pâtes, des gnocchis, dans l’appareil d’une quiche, dans le fond d’une pizza maison, dans un risotto, sur une focaccia, une tartine, dans une soupe en guise de cube de bouillon, ou tout simplement une “noquette” sur une viande blanche. Mais juste pas avant un grand cocktail mondain ou un dîner assis placé…
La recette de radis, ce sera pour une autre fois, j’attends qu’ils grossissent un peu… je pense que je vous proposerai des petits radis fermentés à la vietnamienne.
Et puis je conclus avec deux photos et une vidéo. « Petite bette deviendra grande » et les mains de Didier, photo symbolique que j’aime beaucoup.


N’hésitez pas à partager vos moments forts ci-dessous. Avez-vous été créatif en cette période de confinement ?
Et faites-vous plaisir demain matin au réveil en visualisant cette vidéo. Les mots d’Édouard, qu’est-ce que je les aime… et puis il me fait complètement craquer !
XO
Delphine
Merci pour ces nouvelles
C est toujours un plaisir de lire ce que ta plume nous livre…
Waouw, cela a l air prometteur votre grand espace de cultivation 😍
Beau printemps renaissant avec ce chouette challenge ressourçant proche de la terre et qui vous occupera bien cet été… D autant plus si on ne peut pas aller bien loin 😉
Je viendrai volontiers bien vous acheter vos légumes cultivés avec amour si jamais
Bisous
Coucou Nathalie, merci pour ton adorable message qui me fait tres plaisir. Pas “acheter”, tu viendras te servir! On a plante beaucoup beaucoup pour pouvoir aussi distribuer (faut juste qu’on degomme un max de limaces, ces vilaines)! Et puis ce serait trop chouette qu’on se rencontre! Lots of love, Delphine
Oh Delphine super ton post 🥰🥰🥰Trop gai de lire tes nouvelles 🙏🏻 love, Mela
Coucou Mela, trop mignonne! J’ai tellement hate de te revoir! Te laisse un petit MP… kiss tout plein!
Chere Delphine, c’est avec un plaisir toujours renouvele que je te lis, que je rentre dans ta pensee et ton vecu si interpellants. Et quel bonheur de te voir presque tout a fait installee dans votre nouveau nid. Quel entreprise que ce potager! Je comprends votre excitation. J’ai commence aussi masi a beaucoup plus petite echelle ;).
Je t’en ai peut etre deja parle mais quand tu seras prete, je t’invite a consulter le site du Dr. Veronique Desaulniers et du programme My Breast Friend (trop bien trouve).
Enormes kissssssssssssss. Sandy
Hello Sandy, comme c’est chouette de te lire et je suis aussi contente de te retrouver apres cette pause ecriture! Envoie moi des photos du potager! Et j’imagine que comme on a un peu le meme climat, on degustera les memes legumes en meme temps! Reviens-tu cet ete pour qu’on puisse enfin se voir? Super, je viens de checker le livre, je regarde cela et le programme, j’avoue que le nom est absolument extraordinaire! J’adore deja!!! Hate de te lire tout bientot et j’espere que le confinement se passe au mieux! Lots of love, Delphine
Mais ta vie est un roman!!! Je me disais bien qu’un truc clochait… Plus de news pendant tout ce temps, ça m’a manqué. J’espère qu’aujourd’hui tes grosses et petites misères sont derrière toi et que tu profites à fond de ton jardin..
De mon côté le confinement à Bruxelles est une belle expérience mais ma vie à Londres me manque un peu. Mon mari qui voyageait 75% de son temps depuis des années est là full time, heureux d’être en famille.. Je jubile : on retrouve les plaisirs simples d’une partie d’échecs et des longues discussions avec notre ado😉. On fait des projets, des petits travaux pour rendre l’éventuel confinement n°2 🤪encore plus agréable, je jardine… 2 fois par semaine, je cuisine pour l’hôpital et des associations qui viennent au secours des plus fragiles. Je m’occupe aussi beaucoup de mon nouveau site. Le dernier ”moment fort” Comme tu dis, c’est que je suis bien tombée en promenant mon chien et la douleur à une jambe m’empêche de dormir depuis 2 mois. J’ai pensé à toi..Que c’est dur…C’est héroïque ce que tu vis…A mon petit niveau je devenais dingue et vraiment inquiète. Bref j’ai fini par me dire que mon cas était une urgence et j’ai vu un médecin puis un neurologue hier. Il m’a prescrit du Lyrica. Tu connais, j’ai vu😉. J’ai réussi à dormir!!! Quelle joie!!! Mercredi, je fais scanner et radios, je suis beaucoup plus zen..
Bon we, gros bisous, encore merci pour ce blog trop génial, prends bien soin de toi et à très vite. Chantal