Plaisir, bonheur, gratitude... et radis !

Plaisir, bonheur, gratitude... et radis !

Tout d’abord j’aimerais commencer par vous remercier toutes et tous chaleureusement de me donner cette opportunité magnifique de partager avec vous. Je m’étendrai là-dessus un peu plus bas parce que c’est très important pour moi de vous le dire. Et puis j’ai quelqu’un à vous présenter…

Hier soir, le mot « légèreté » me trottait dans la tête. C’est quoi la légèreté ? C’est quoi être léger ? C’est quoi prendre les choses à la légère par opposition à prendre tout au sérieux ? Être sérieux, se prendre au sérieux.

C’est tout bête mais c’est en cueillant mes radis pour des recettes que je vous partagerai en fin de post que ce mot « légèreté » m’est venu. Un blog sur la légèreté comme une évidence. Je voulais réfléchir à ce mot. Et comme souvent, ça commence par une citation, une définition et pouf, ou plutôt vroum, le moteur se met en marche, l’écriture commence et je la laisse couler. Parfois le moteur cale et ça m’énerve alors j’attends un jour ou deux qu’il redémarre. Il faut être dans les starting blocks pour saisir le moment !

Alors, j’ai trouvé ceci (et puis, je vous avoue que j’ai toujours eu un petit faible pour Jean d’Ormesson…)
« Une certaine légèreté demande plus d’efforts que la pesanteur, les leçons de morale, la gravité, l’ennui qui s’en dégage. Mais elle est liée aussi à une certaine grâce, au charme, au plaisir. »

Changement de direction, le plaisir sera le premier thème du jour, la légèreté sera pour un autre jour. Le dernier mot de la citation m’inspire plus et résonne avec mon expérience de ce matin. Je me suis réveillée à 4 heures 30, comme tous les matins depuis une semaine. Peut-être est-ce un effet secondaire du Nolvadex qui vient de s’installer ? Je ne sais pas. 4 heures 30, c’est trop tôt et je déteste quand je n’arrive pas à me rendormir, la nuit est trop courte et je crashe l’après-midi. J’aime pas. Alors, j’essaie de créer une petite bulle en me mettant en petite boule et je me mets virtuellement en présence d’une personne qui me fait du bien, je la sens proche de moi, protectrice aussi et je fais défiler des pensées qui me font plaisir. Qui me font plaisir… à la tête et au corps. Cette notion de plaisir qui me fait réfléchir. Plaisir et bonheur.

C’est quoi le plaisir ?

C’est une sensation comprise comme limitée et ponctuelle. Son caractère éphémère et fugace a souvent été souligné par certains philosophes moralistes, comme si sa satisfaction se trouvait obligatoirement limitée par la nature de son objet.
– Le bonheur, quant à lui, est un état de bien-être caractérisé par sa stabilité, sa durabilité, et le fait qu’il relève non seulement du corps, mais aussi de l’esprit.

Le plaisir est associé à une forme d’excitation. La satisfaction d’un plaisir génère le désir de son renouvellement. Le bonheur, quant à lui, est ressenti comme apaisant et source de plénitude.
Source : jeveuxdubienetre.fr

Ça m’amusait de regarder mais je pense que chacun a sa définition du plaisir et du bonheur. Chacun les ressent différemment selon son histoire, sa sensibilité, son ouverture, l’importance qu’il leur accorde, …

J’ai donc créé une petite bulle en petite boule. Au programme : sensations physiques agréables, rien que cette couette est un pur bonheur (plaisir ?), elle est toute « fluffy », petits poèmes virtuels en cherchant des mots qui riment, film imaginaire qui fait du bien et je me suis réveillée 3 heures plus tard. Bon, ça marche pas toujours… mais quand ça marche, quel bonheur ! Ou devrais-je dire quel plaisir ? La sensation physique ressentie dans mon corps qui permet d’accéder à un état de bonheur. Une espèce de paix et de sérénité ressenties dans le corps. Je me suis juste demandé si le bonheur passait toujours par une sensation physique. « Se sentir bien ». Si « j’éprouve », c’est que mon corps « sent ». Les 5 sens, le repos, un objectif atteint, une rencontre magique, est-ce que ce n’est pas toujours le corps qui est transporté dans une espèce de joie vive. On est excité, « emporté ».

Oui, non ? J’en sais rien. Je ressentais aussi une certaine paix et sérénité quand j’étais allongée dans mon canapé, terrassée par les nausées. Peut-être même un certain bonheur ne dépendant donc d’aucune cause extérieure ou plaisir éphémère. Finalement on s’en fout pas mal de donner des définitions exactes au bonheur, au plaisir, à la joie mais je trouve que c’est chouette d’en être conscient et de se mettre aussi dans des « états » où on est plus réceptif à tout cela. Comme une démarche active, une ouverture, un choix d’accueillir mieux et ressentir mieux.

Ludmilla m’a prêté « La puissance de la joie » de Frédéric Lenoir. Il fait une distinction entre les 3 – joie, bonheur et plaisir – c’est intéressant. Il introduit un autre mot, l’autonomie, l’idéal de la sagesse. Ce sera pour un autre jour.

« Des états où on est plus réceptif »

C’est comme avoir des petites antennes dressées sur la tête supra-réceptives, des petites antennes plus à vif prêtes à capter plein de petites joies, de petits plaisirs, mais comme elles sont à vif et toujours en éveil, elles captent aussi toutes les tristesses de manière plus intense. Toujours ce couple d’affects indissociables, cette valse. Vous vous souvenez la ligne du temps dans le post La Vie.

Ceci m’amène à une autre question et c’est là que je voulais en venir. Est-ce que les grandes douleurs permettent d’éprouver les grandes joies (plaisirs, bonheur, mots interchangeables, vous choisissez) ? Faut-il toujours y avoir eu une absence, un manque de… pour apprécier plus encore ? Est-ce que c’est « grâce aux » grandes douleurs qu’on éprouve les grandes joies ? Donc est-ce que ce plaisir (joie, bonheur) est ressenti de manière plus intense parce qu’il y a un contraste, un contraste absolu avec une grande peine ?

Dans mon cas, mais vous en avez tous parce que qui n’a pas connu de grandes douleurs, est-ce que le plaisir intense de dormir et de me rendormir pendant trois heures vient principalement du fait que j’ai connu l’enfer des insomnies qui m’ont foutue par terre pendant des années ? Est-ce que le plaisir de manger vient du fait que manger était une guerre permanente pendant les années d’anorexie ? Est-ce que le plaisir de prendre le temps vient du fait que j’avais un rythme effréné et le nez dans le guidon ? Est-ce que le plaisir, le bonheur, la joie d’être en vie viennent du fait que le 11 juin 2019, on m’a dit que j’étais atteinte d’un cancer dont la tumeur était agressive ?

A vous de réfléchir à des exemples. Disons trois. Je fais une petite pause pour vous laisser le temps de penser, de visualiser, et puis de ressentir le contraste.

Est-ce que le bonheur de pouvoir respirer à plein poumon vient du fait qu’on a été atteint du COVID, qu’on était sous respirateur et qu’on a eu la peur de sa vie ? Est-ce que le plaisir intense de pouvoir entendre vient du fait qu’on a été sourd et qu’on a eu la chance d’avoir un implant cochléaire ? Est-ce que le plaisir de pouvoir manger à sa faim vient du fait qu’à une époque, on n’a pas pu manger à sa faim ? Est-ce que la joie intense de retomber amoureuse vient du fait qu’on a connu une terrible déception ? Est-ce que la joie immense de tomber enceinte vient du fait qu’on a galéré avec des traitements d’infertilité pendant 10 ans ? Est-ce le plaisir de voir les choses en rose vient du fait qu’on a connu la dépression ?

Édouard Baer le dit de manière bien plus poétique, j’aimerais tant avoir son talent…
« Faut-il avoir subi les frimas, les engelures, les glaçures, les ongles qui tombent, le grand bleu, le grand froid, les mains, les pieds qu’on oublie pour enfin profiter ? Faut-il qu’il y ait eu le Général Hiver pour que le ‘Commandante’ Été puisse exister ? Faut-il avoir subi la neige, la pluie, les coups ? Faut-il avoir pleuré pour rire ? Est-ce ‘après la pluie, le beau temps’ ? Y a-t-il une innocence dans les moments de bonheur ou faut-il prendre garde à la douceur des choses ? Faut-il le superficiel ou la profondeur ? Faut-il accepter de souffrir pour avoir vécu ? »

Faut-il toujours cet énorme contraste ?

Je ne vais pas répondre, à chacun de le faire. Je pense en tous cas que le contraste fait prendre conscience, et la prise de conscience est un pas énorme. Je trouve qu’elle permet de réaliser que rien n’est acquis. Qu’est-ce qui est une chance, un cadeau pour lequel il est bon de remercier ? Qu’est-ce qui est acquis, normal ? Et si on arrêtait le « pilote automatique » et on se posait la question ? Respirer, entendre, pouvoir bouger, manger à sa faim, avoir un toit… qui sont peut-être des exemples extrêmes. Avoir des “proches”, avoir du boulot, avoir des enfants en bonne santé, avoir la possibilité de voyager. Et ressentir cette gratitude qui permet de multiplier encore le plaisir, la joie, le bonheur. C’est pas moi qui l’ai inventé, c’est prouvé. Merci de pouvoir dormir, merci de me sentir libérée de vieux démons, merci que le cancer ne se soit pas répandu aux ganglions, merci d’avoir pu garder un sein, merci d’être en rémission, merci d’être en vie.

Delph, ça y est, elle est repartie pour un tour. Contemplative, baba cool, est-elle réaliste ? D’où elle sort avec ces émerveillements devant un pissenlit en fleur et un en fruits, éclairés par un fin faisceau lumineux. Ils étaient là alors je n’ai pas pu résister, je pense que je ne les aurais jamais vus il y a quelques années. Enfin si, mais pas de la même manière…

Oui, je suis réaliste. L’ouverture et la gratitude ne prennent pas de temps et je sais qu’il y en a qui rament, et je sais que les circonstances de certains sont vraiment difficiles, j’y reviens plus bas.

Je ne veux pas tomber dans le message cliché. « J’ai eu un cancer, ma vie a changé, maintenant tout est magnifique, tralalala les petites fleurs roses et mes légumes qui poussent, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. » Mais j’ai juste envie de partager car merde quoi, j’ai pas vu toutes ces choses de la même manière avant. J’ai toujours été joyeuse dans le fond malgré la dépression, les épreuves parfois vraiment trash, et mon Dieu, qu’est-ce qu’il y en a eu, mais c’est différent maintenant, y a cette prise de conscience, cette réceptivité, cette ouverture qui sont différentes. C’est un peu comme deux bras ouverts, deux mains tendues prêtes à « recevoir » malgré des difficultés pourtant bien réelles, encore présentes tous les jours et dont je n’ai pas envie de faire l’étalage aujourd’hui.

Je ne suis pas là pour faire la liste des 5 attitudes à adopter pour être heureux. « Les 5 clés révolutionnaires pour une vie heureuse » ces blogs à deux balles et les vidéos qui circulent à gogo en ce moment ! Non, j’ai juste envie de partager un ressenti comme point de départ de la réflexion, comme point de départ de nos conversations virtuelles et silencieuses. Que pensez-vous de l’attitude qui implique de « ralentir », mais un arrêt « actif », comme si les petites antennes se dressaient plus encore ? La vie n’est pas un sprint, non mais, et si elle l’est, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de place pour « savourer » qui me semble être encore une attitude importante pour être heureux et connaître la joie, le plaisir. Qu’en pensez-vous ?

Ça ne prend pas de temps de ralentir et de savourer, voilà une contradiction énorme Delphine ! Mais Delph évidemment que ça prend du temps de ralentir ! Eh bien non, ça ne prend pas de temps de savourer son premier café le matin, même juste la première gorgée, ça ne prend pas de temps de se dire qu’il fait encore magnifique, parce qu’il aurait pu faire dégueu pendant tout ce confinement et là, on aurait trouvé ça moins sympa. Une attitude, un choix, une démarche. Oui, mais j’ai pas le temps. Ça ne prend pas de temps de s’ouvrir au beau. Et je ne pense pas qu’il faille un superbe jardin pour cela, un tableau, une image, la visualisation, les images créées ont aussi un pouvoir insoupçonnable. Encore une fois, ça ne vient pas de moi, c’est prouvé.

Et puis croire, croire en nous, en nos talents, en nos désirs et aux plaisirs que la vie rend POSSIBLES. Et puis encore et toujours embrasser et exprimer la gratitude qui ont un impact énorme sur la relation au monde et aux autres. Tout un programme qui ne nie en rien les tuiles qui tombent violemment, les malheurs qui abattent et anéantissent, les épreuves parfois extra-ordinaires. Inhumaines – qui semblent au-delà des forces humaines – et pourtant, l’homme est résilient, c’est impressionnant.

Et comme dirait Pascale Seys « Et vous, qu’en pensez-vous ? »

Les petites antennes…

Bon, et si on imaginait cette fois 5 petites antennes, une pour chaque sens et elles s’accordent. C’est l’harmonie parfaite ! Être en contact avec soi-même pour ressentir toutes les sensations des 5 sens et goûter à l’harmonie. Maintenant on en choisit une, le goût. Le plaisir des papilles. Euh en fait vous aurez encore besoin des 4 autres car pour apprécier un bon repas, les 5 sens sont en éveil. Le crunch, la texture, les couleurs, les sensations dans la bouche, les saveurs, les odeurs, la vue, la présentation, l’histoire du radis, …

Plaisir des papilles, plaisir du corps, et puis bonheur d’être rassasié.

MERCI !

Avant de vous partager quelques recettes, j’ai quand même envie de vous redire quelque chose. MERCI ! Merci de me donner cette chance infinie de pouvoir partager avec vous, merci de me donner l’occasion de faire ce que j’aime le plus au monde, écrire, merci de me lire, merci de me motiver, merci de me donner envie de penser à des thèmes qui pourraient aussi résonner en vous, merci de me donner l’occasion de reprendre des photos de jolis plats parce que c’est tellement magique quand on les partage, c’est comme un bon repas, c’est encore plus magique quand on le partage avec des proches et moins proches. Eh bien, c’est un peu la même chose. Quand on a de la joie, on a envie de la partager, on a envie d’en donner, d’en distribuer. De la chance aussi. J’adore la citation d’Albert Schweitzer « Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage. » Et puis quand on a la peine, on a aussi envie d’en parler. Une autre citation qui me parle. « Une joie partagée est une double joie, une peine partagée est une demi peine. »

Voilà, faut que j’abrège et que je passe aux recettes sinon le blog sera trop long mais je voulais encore vous dire un petit quelque chose au sujet de l’alimentation bio, anti-cancer qui permettrait « soi-disant » d’éviter tous les cancers, du cru… j’ai une expérience par rapport à tout cela que j’aimerais vous partager mais ce sera pour la prochaine fois. Les recettes que je vais partager dans ce blog ne se sont pas des recettes étiquetées anti-cancer, ni étiquetées rien du tout. Ce sont des recettes plaisir, point barre. Il se fait que ce sera toujours avec un produit du jardin donc, a priori, ce sera très sain parce que c’est toujours comme cela que j’ai mangé… mais j’ai quand même attrapé un cancer… Y a plus que cela, tout ce que je veux c’est que vous vous léchiez les babines et que vous ayez quelques idées quand vous vous réveillez le matin et que vous vous dites « Merde, qu’est-ce que je vais DE NOUVEAU faire à manger (“bouffer” quand plus énervée) aujourd’hui ? » Hop une petite image qui vous sera restée en tête de recettes chrono/femmes-(ou-hommes)-qui-ne-veulent-pas-passer-des-heures-dans-leur-cuisine !

C’est parti, aujourd’hui, la star du jour est le radis (et ses fanes) !

Radis comme dans pa-radis !
Et j’en profite pour vous présenter Delph en images, elle nous accompagnera dans les prochaines aventures. C’est la Delph qui a encore une âme d’enfant, qui rêve parfois d’être une princesse avec une robe rose à paillettes, qui aime courir pieds nus dans le jardin et faire voler sa longue jupe blanche dans le vent, qui croit avoir trouvé un trésor en découvrant 3 nouveaux radis dans son potager, et qui pleure à chaudes larmes quand les oeufs de ses colverts ont été bouffés par une fouine.

Tonu que j’adore et que je vous invite à découvrir nous accompagnera avec ses dessins magiques parce que parfois les dessins sont bien plus forts quand on ne trouve pas les mots…

Tout d’abord un pickles de radis roses aigre-doux (ou radis roses fermentés à la vietnamienne). Je déteste le sucré-salé mais ici, j’adore. Vous allez me dire « oui, mais on mange ça avec quoi ? » C’est un peu quand on achète un pantalon super spécial et qu’on dit à la vendeuse « Oui mais je mets quoi comme top avec ça. » Eh bien, je vous donnerai chaque fois des idées.

Et comme c’est un blog « anti-gaspi », j’ai fait une petite soupe avec les fanes de radis et je vous ai encore suggéré un combo soupe-tartines chèvre/radis.

Pickles de radis roses

INGRÉDIENTS (2 fois le petit pot sur la photo)
1 botte de radis roses
20 cl de vinaigre de vin blanc
50 g de sucre en poudre
Quelques graines de coriandre

PRÉPARATION

  1. Retirez les fanes, lavez les radis et essuyez-les bien.
  2. Coupez-les en lamelles, pas trop fines, et mettez-les dans un bocal qui ferme bien (pas comme le mien 😉 )
  3. Faites chauffer le vinaigre avec le sucre. Laissez bouillir 1 minute, attendez que ça refroidisse et versez sur les radis.
  4. Et voilà. Fermez avec le couvercle. Laissez reposer 12 h (sauf si comme moi, vous ne résistez pas à les dévorer avant). Ce condiment se conserve 4 semaines au réfrigérateur.

Sur un toast à l’avocat

Pas besoin de grande description, la photo parle d’elle-même. C’est délicieux avec un toast au chèvre, pourquoi pas un américain maison un peu « viet » avec huile de sésame, coriandre et gingembre, un poisson vapeur pour donner un petit kick et une purée de bintjes. 

Soupe de fanes de radis

J’assume que vous savez tous préparer de la soupe alors je me limite à la liste d’ingrédients et une mini-explication.

INGRÉDIENTS
1 courgette
1 oignon
Fanes de radis de deux bottes (je devais trouver une référence, donc deux bottes comme chez Delhaize)
Sel et poivre

Je l’aime bien encore bien épaisse et pas trop passée pour qu’il y ait encore de la « mâche », ce mot n’existe pas mais je voulais dire mastiquer.

Et voilà, prochaine fois, des popcorn à la sauge et au parmesan, super sympas pour les apéros, et un gratin de bettes aux œufs pochés « inratables » (je ferai une petite vidéo). Petit avant-goût en image !

PS : Je reçois à l’instant un petit dessin de Tonu que je vous partage 😉 et auquel je penserai pendant ma journée d’examens à Saint-Pierre le 17 juin, histoire de détendre l’atmosphère !

6 Comments
  1. Celà fait plaisir de te lire aussi joyeuse et requinquée !! Place aux joies, plasirs et bonheur !

    1. Merci de tout coeur! Oui, oui, oui, plus de joies, plaisirs et bonheur. Mais y en avait quand meme beaucoup pendant le cancer aussi!!! J’espere que tout se passe bien pour toi et ta famille!

  2. Oulala ta petite coupe te va à ravir, beauté 🥳💙et ce petit pull radis est craquant comme toi 💙
    Plein de belles pensées à méditer, un magnifique potager et je me jette sur tes recettes 🌈 je vais toutes les essayer car nous vivons à 7 à la maison avec les enfants et 2 amoureux Depuis 2 mois et je rêve de cuisiner d’autres trucs , mais en travaillant à temps plein , impossible d’être créative, merci pour tous ces rayons de soleil ☀️ et vivement se rencontrer après le confinement ✨✨
    Mille k Roxane

    1. Oh ton message est tout juste adorable! Je me disais que cette annee serait la bonne, j’allais enfin te rencontrer a la brocante d’Esneux… va-t-elle avoir lieu? Mystere! On s’est dit qu’on se retrouverait quand meme chez Mouche et on fera une brocante entre nous!!! J’espere que les prochaines recettes te plairont! Kisss

  3. Merci une fois encore pour ce partage chère Delphine. En te lisant cette fois-ci, je pense à la « pleine conscience ». Hormis être un mot très à la mode, quand je m arrête pour respirer profondément (tellement peu souvent, dommage) ou pour savourer (un peu plus souvent, un bon vin avec de bons mets;-), je me dis être en pleine conscience et sans doute éprouver ce plaisir et/ou bonheur…je t embrasse.

    1. Coucou Marina, merci mille fois pour ton adorable message! Ah la pleine conscience, je suis sure que tu la pratiques bien plus souvent que tu ne le penses. Balades en montagne, balades en ski, lire comme lire ce blog par example, c’est de la pleine conscience, tu es presente a ce que tu lis, et boire un bon verre de vin, c’est de la pleine conscience qui procure un petit plaisir en plus alors moi, je dis oui!!! Tout plein de kissss et j’espere te revoir vite! Tes kidos sont magnifiques!

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